27 août 2007

Revue de presse

Les Nouvelles publient, ce matin, un article consacré à la Bibliothèque malgache. J'ignore si cet article est illustré et comment, la version papier ne m'arrivera que tout à l'heure.
C'est en tout cas la première fois que paraît, dans la presse malgache, autre chose que les communiqués rédigés par moi-même. C'est bien. Même si cela m'oblige, pour que les choses soient claires, à préciser certains points, après l'article. Que voici, tel quel.

La bibliothèque malgache version papier

Depuis le 25 juillet, Pierre Maury, journaliste et critique littéraire, s'est mis à l'édition. L'affaire ne date pas de ce jour. En octobre 2006, il crée l' «e-book», sur Internet ; Entendez par là, la possibilité pour un lecteur assidu et intéressé par les publications sur Madagascar, de lire ou de télécharger des livres qui se font rares, voire introuvables. Il a pu réaliser ce concept grâce à des éditions «libre de droit», c'est-à-dire exempt de tout droits d'auteur. Une dizaine de titres étaient proposés aux lecteurs. Après des mois et 3000 visiteurs demandeurs, il décide de passer à la vitesse supérieure.
Une demande croissante
Le prix du papier a appauvri le marché du livre. Or un vrai lecteur tient à tenir dans ses mains un vrai livre. Pour eux, Pierre Maury décide de poser ces romans et études sur papier. Pour ce faire, il étudie avec un éditeur de renom basé aux Etats-Unis et ayant des représentations en Europe le coût de cette opération. Cette société d'édition répondant au nom de Lulu.com, est capable d'éditer des livres à moindre coût de par la masse de ses commandes (15 euros au lieu de 190)
Les auteurs contemporains aussi
Par cette initiative, c'est une réédition d'ouvrages écrits par des auteurs souvent méconnus que Pierre Maury veut défendre. Encore en cours d'évaluation pour savoir si les imprimeries locales peuvent produire à moindre coût, il souhaite aussi favoriser la production d'auteurs contemporains malgaches et espère participer à sa manière à la redynamisation de l'industrie du livre. Tout auteur intéressé par cette relance peut taper le site bibliothèque malgache.com, pour de plus amples informations. «Les Nouvelles» participe à sa façon à cette entreprise en publiant tous les jours à ses lecteurs quelques lignes d'un ouvrage intitulé «Magie et diplomatie à la cour de Madagascar» écrit par Marius Cazeneuve, dès ce jour.
Renée Raza
Les Nouvelles, lundi 27 août 2007.

Et voici les indispensables mises au point:
La Bibliothèque malgache électronique compte actuellement 29 titres téléchargés, au total, 12721 fois. Le prix de revient d'un ouvrage papier chez Lulu.com est, en réalité, variable. J'ai payé en effet 15 euros le volume en moyenne, frais de port compris, pour les six premiers titres commandés et envoyés ensemble à Madagascar. J'ignore d'où vient le chiffre de 190...? Quant au site "bibliothèque malgache.com", à ma connaissance, il n'existe pas. La véritable adresse est celle où vous vous trouvez.

KoolSaina.com

26 août 2007

Marius Cazeneuve en feuilleton dans "Les Nouvelles"


Le rôle de la Bibliothèque malgache consistant à faire circuler des textes oubliés et/ou difficiles à trouver, j'ai donné au quotidien malgache (de langue française) Les Nouvelles le récit de Marius Cazeneuve, A la cour de Madagascar, magie et diplomatie.
C'est à mon sens un des ouvrages les plus savoureux de la collection. J'en avais d'ailleurs fait le premier volume papier d'une série qui compte maintenant sept volumes, tous récemment revus et corrigés. Le caractère des livres me semblait en effet un peu petit pour les yeux fatigués des grands lecteurs (Garamond corps 11) et je suis passé en corps 12, ce qui m'a contraint à revoir la mise en page. Pour, autant que possible, ne pas augmenter l'épaisseur des volumes, j'ai dû renoncer à débuter tous les chapitres en "belle page", comme on dit (sur une page de droite). Le plus grand confort de lecture méritait bien, je crois, ce sacrifice.
Il existe donc maintenant trois moyens de lire ce livre:

1. Toujours gratuitement sous forme d'ebook (format PDF ou Word) dans la Bibliothèque malgache électronique hébergée par Ebooks libres & gratuits. Suivez ce lien pour ouvrir la page de téléchargement. Il reste malheureusement quelques coquilles dans le texte. Peu. Trop quand même à mon goût. Mais il faudrait remplacer les fichiers sur un site que je ne gère pas, et j'ai quelques scrupules à donner du travail supplémentaire aux animateurs d'Ebooks libres & gratuits qui en font déjà tellement pour la littérature...

2. A partir de ce lundi 27, on peut donc lire aussi A la cour de Madagascar sous forme de feuilleton, à partir du texte revu et corrigé. Chaque parution sera, je suppose, mise en ligne quotidiennement sur le site des Nouvelles. Mais je ne saurais trop vous conseiller de vous abonner (toujours gratuitement) à ce journal. Vous bénéficierez ainsi, en même temps et pour le même prix, de la totalité des articles du jour - ceux qui concernent Madagascar, du moins. Dans la bannière en haut de page d'accueil, à droite, vous trouvez la mention: "Gratuit - Journal électronique". Immédiatement dessous, le bouton "S'abonner!" conduit à un formulaire. Après avoir rempli celui-ci, vous recevrez tous les matins, très tôt (en moyenne, 3 heures du matin heure malgache), le journal dans votre boîte. C'est encore mieux que le facteur! Le fichier ZIP (à décompresser, donc) "pèse" aux environs de 300 Ko, ce qui est bien peu pour la quantité d'informations fournie.

3. Pour les impatients qui aiment en outre posséder un livre sur papier, A la cour de Madagascar est disponible, sur commande, à cette adresse. Il coûte 14$87, à quoi il faut ajouter les frais de port. Le prix me paraît raisonnable pour un ouvrage de 267 pages.

Et, si la formule du livre imprimé vous séduit, tous les titres disponibles sont groupés sur une même page. C'est, si on veut, ma "boutique". Six titres actuellement dans la Bibliothèque malgache proprement dite, un dans la Bibliothèque malgache contemporaine. Et des tas, des tas, en préparation. Affaire à suivre, donc.

10 août 2007

Bibliothèque malgache / 29 : Bulletin du Comité de Madagascar, avril 1896

Entre les «vrais» livres, je poursuis la réédition du Bulletin du Comité de Madagascar. Une mine d'informations sur les premiers temps de la colonisation française. Voici déjà le treizième numéro publié dans la Bibliothèque malgache électronique (le 29e de la collection), celui d'avril 1896.
L'essentiel du sommaire est constitué par le début d'un long compte-rendu d'un débat sur Madagascar au Parlement français. Le 19 mars, les députés Charmes, Develle et Turrel interpellent le gouvernement sur «l'arrangement» de Tananarive du 18 janvier, et revendiquent le passage devant eux d'une loi qui précise le statut de Madagascar.
Entre autres informations de ce numéro, signalons que le prix de l'absinthe Pernod est sensiblement en hausse. Et que le tarif des porteurs rend toutes les marchandises trop chères...

3 août 2007

Bibliothèque malgache / 28 : Journal du voyage fait sur la côte ouest de Madagascar, de Henry Douliot

Les volumes de la Bibliothèque malgache électronique se suivent et ne se ressemblent pas. Après l'ouvrage assez fantaisiste de Lapanne, voici le Journal du voyage fait sur la côte ouest de Madagascar de Henry Douliot, 28e titre de la collection.
Un voyage interrompu, malheureusement, car il est de très grande qualité.
De juin 1891 à mai 1892, Henry Douliot (1859-1892) herborise dans la région de Morondava, puis de Maintirano. Il fait beaucoup plus que cela, en réalité: il vit avec la population et il maîtrise suffisamment le sakalava pour tenir des conversations pleines d'informations.
On peut rêver à ce qu'aurait été ce récit si son auteur n'avait pas été frappé par la fièvre qui allait avoir raison de lui à Nosy Be, où il avait été transporté pour y être hospitalisé.
Moins connu que le voyage de Louis Catat (également disponible dans la Bibliothèque malgache électronique), celui-ci est du même niveau d'intérêt. Il est vrai qu'au contraire du récit de Catat, celui de Douliot n'est jamais paru dans une édition illustrée, ce qui excite donc beaucoup moins les collectionneurs. Mais les lecteurs vont se régaler.

31 juillet 2007

Bibliothèque malgache / 27 : Six semaines à Madagascar, de C.R. Lapanne

Le 27e titre de la Bibliothèque malgache électronique vient de paraître. (Il y a quelques jours, en fait, mais j'étais à Toliara.)
C'est un curieux récit, d'un auteur dont nous ne savons rien (même pas la date de la mort, et c'est par hypothèse que je le suppose tombé dans le domaine public).
Six semaines à Madagascar se présente comme un voyage effectué dans le but de prendre des contacts pour une société qui veut investir à Madagascar. Mais aucun détail de ce projet n'est fourni.
Le sujet de l'ouvrage est le voyage lui-même, de Majunga à Tananarive avec quelques détours, situé dans le temps, immédiatement après l'expédition française de 1895. Mais les détails semblent nourris davantage par la fantaisie que par l'observation, à tel point qu'on se demande si ce Lapanne a vraiment mis les pieds à Madagascar. Il prend Ranavalona III pour «Ranavalo II», pour ne donner qu'un exemple. Par ailleurs, il fait un usage très personnel des virgules.
Ce petit livre, illustré par quelques gravures, est néanmoins révélateur de l'intérêt porté à Madagascar à la fin du 19e siècle.
Bonne lecture.

12 juillet 2007

Bibliothèque malgache / 26 : Louis Catat - Voyage à Madagascar


Voici le 26e titre de la Bibliothèque malgache électronique, une lecture assez copieuse (296 pages) qui mérite une attention toute particulière en raison de sa qualité : le Voyage à Madagascar de Louis Catat, publié en 1893 et 1894 dans Le Tour du Monde, puis édité dans un volume devenu aujourd'hui très coûteux. J'ai suivi le texte de la première édition en revue, sans pouvoir malheureusement en reprendre les illustrations, trop mal reproduites dans la copie que j'ai utilisée. Un jour, peut-être pourrai-je donner de ce texte une édition illustrée. (L'image ci-dessus est une photo prise par Louis Catat lui-même, dont la reproduction vient du Fonds Grandidier.)
Chargé d'une mission scientifique, le Dr Louis Catat (1859-1933) débarque à Madagascar en mars 1889. Il y restera jusqu'à la fin de l'année suivante pour (je le cite) : « élucider certains faits géographiques, augmenter dans la mesure du possible les données souvent incomplètes que nous possédions sur les différentes branches des sciences physiques et naturelles, étudier les peuplades malgaches, leurs coutumes, leurs usages, et, d'une manière générale, faire connaître cette grande île. »
Mission menée à bien dans un périple d'environ 8000 kilomètres en trois grands voyages. Le premier dans le centre du pays. Puis vers l'est par la « route de Radama », le nord et l'ouest en traversant l'île dans toute sa largeur jusqu'à Majunga. Enfin, vers le sud et le sud-est. Son récit est un des plus importants de tous les voyageurs européens du 19e siècle.

2 juillet 2007

10.000 téléchargements de la Bibliothèque malgache électronique

Ce matin, la Bibliothèque malgache électronique a franchi le cap honorable des 10.000 téléchargements. Je sais bien, nous savons tous, que la qualité d'une telle entreprise ne se juge pas au nombre de fois qu'un ouvrage a été chargé. Mais quand même, je ne vois pas pourquoi je cacherais le plaisir que j'ai à annoncer cette nouvelle.
Pour rappel, 25 volumes de textes anciens sur Madagascar sont disponibles sur le site Ebooks libres & gratuits. Deux autres sont prêts et ne devraient pas tarder à y faire leur apparition, pendant que je travaille au 28ème. Une affaire à suivre, donc. Pour celles et ceux qui s'intéressent aux listes de best-sellers, voici le "top 5" des titres les plus téléchargés:
1. Désiré Charnay. Madagascar à vol d'oiseau : 1871 fois (1137 pour le texte seul, 734 pour l'édition illustrée)
2. Ida Pfeiffer. Voyage à Madagascar : 771
3. Charles Renel. La coutume des ancêtres : 699
4. André Coppalle. Voyage à la capitale du roi Radama : 577
5. Bulletin du Comité de Madagascar, 1ère année, n° 9, décembre 1895 : 566
Pour rappel, l'ensemble du catalogue, comprenant les autres formes de publication de la Bibliothèque malgache et une liste de titres en préparation, est disponible dans la rubrique Fichiers du groupe. Si vous n'en êtes pas membre, on vous demandera probablement de vous inscrire et vous pourrez choisir de recevoir ou non les messages, voire même de ne recevoir que les annonces importantes - généralement les nouveautés.

27 juin 2007

Un 25e e-book pour la Fête de l'Indépendance

Enfin! diront ceux qui s'impatientaient. Il n'y avait eu aucune nouvelle parution de la Bibliothèque malgache électronique (BME) depuis plus d'un mois. Comme vous le savez, l'étape finale de publication des ouvrages ne dépend pas de moi mais du groupe Ebooks libres & gratuits . Dont la plupart des membres ignorent probablement que le 26 juin est le jour de la Fête de l'Indépendance. C'est pourtant ce jour-là qui a été choisi pour mettre en ligne le 25e volume de la BME: le Bulletin du Comité de Madagascar - 2ème année - n°3 - mars 1896.
Au sommaire de ce numéro, le début d'une étude sur la culture du caféier. Le Comité est toujours attentif à fournir des renseignements pratiques aux colons et futurs colons. On y trouve aussi les statistiques du mouvement commercial de «Nossi-Bé» (orthographe d'époque) en 1894. Parmi les événements notables de Madagascar, qui s'étendent à la Réunion et jusqu'à Maurice, on relève l'arrivée du nouveau résident général, M. Laroche, tandis que le général Duchesne, son prédécesseur, quitte la Grande Île et reçoit un accueil triomphal à Marseille.
Tout cela reste à suivre, bien entendu, puisque je publierai les numéros suivants du Bulletin et que, déjà, deux autres e-books sont prêts. Je vous informerai, au fur et à mesure, de leur arrivée sur Internet.

21 juin 2007

Wikisource se nourrit de la Bibliothèque malgache électronique

En attendant la publication prochaine des deux nouveaux titres de la Bibliothèque malgache électronique (ils sont prêts) par Ebooks libres & gratuits , je continue à transférer certains ouvrages chez Wikisource. Pour compenser, comme promis, la fiction de Gabriel de La Landelle inspirée par la vie de Benyowszky (un nom à l'orthographe variable), je viens de rendre disponible l'ouvrage plus sérieux de Prosper Cultru, Un Empereur de Madagascar au XVIIIe siècle : Benyowszky.
J'ai découvert en même temps l'existence d'un autre ouvrage consacré au même personnage, beaucoup plus récent (et dont je ne suis responsable en rien). Il s'agit d'un travail universitaire réalisé par Paule Vacher en 1970 à la Faculté des lettres et Sciences Humaines de Tananarive, et publié l'an dernier par Clio en @frique, bulletin de recherches en anthropologie et en histoire de l'Afrique édité par le Centre d'Étude des Mondes Africains-site d'Aix-en-Provence. Ce livre peut être consulté en ligne ou téléchargé au format PDF.
Par ailleurs, pour en finir avec les nouvelles fraîches de Wikisource, deux ouvrages de la Bibliothèque malgache électronique y ont également été mis en ligne par d'autres contributeurs. Les Chansons madécasses de Parny n'utilisent cependant pas la version que j'ai donnée d'après l'édition originale mais a été recopiée sur une édition de 2001. En revanche, Madagascar, de Saint-Amand a été repris de mon édition Ebook . C'est donc bien, en principe, le même texte - je n'ai pas vérifié.

15 juin 2007

Un troisième titre de la Bibliothèque malgache sur Wikisource

Le dernier des flibustiers, de Gabriel de La Landelle, paru en 1884, est le troisième titre de la Bibliothèque malgache disponible sur Wikisource .
Béniowski, pour reprendre l'orthographe du livre, était un aventurier du 18e siècle. D'origine polonaise, il a connu bien des tribulations en Europe et en Asie avant de débarquer à Madagascar où il s'est lancé dans une grande entreprise conquérante. «Roi des rois» de Madagascar, il a lui-même raconté sa vie dans des Mémoires que Gabriel de La Landelle (1812-1886) pille allègrement. C'est loin d'être un chef-d'oeuvre mais le livre est intéressant en montrant ce qu'un auteur français pensait de Madagascar comme territoire riche en potentiel - avant la véritable colonisation.
Ce n'est pas le meilleur de la Bibliothèque malgache. Mais le personnage est pour le moins curieux, et il vaut la peine de le lire en comparaison avec l'ouvrage de Prosper Cultru, Un Empereur de Madagascar au XVIIIe siècle: Benyowszky. A charge pour moi de le transférer prochainement aussi sur Wikisource.

10 juin 2007

Un groupe Yahoo pour une meilleure communication

Les plus attentifs d'entre vous ont peut-être remarqué un petit changement dans la présentation (ci-contre) de la Bibliothèque malgache. Là où, auparavant, j'invitais à s'abonner à une lettre d'informations, je propose maintenant de rejoindre le groupe Yahoo Bibliothèque malgache.
Ce sera désormais le lieu de tous les échanges et de toutes les informations à propos de mes publications d'ouvrages sur Madagascar. Si vous désirez suivre cette activité de près, je vous y invite également. C'est utile surtout pour ceux qui ne pensent pas à venir régulièrement ici ou qui n'utilisent pas un agrégateur de fils RSS.
Il est par ailleurs plus facile de tenir à jour un catalogue complet de la Bibliothèque malgache dans les fichiers d'un groupe. Vous le trouvez dès maintenant à cet endroit. Certes, toutes les informations qu'il contient ont déjà été diffusées sur ce blog - qui continue sa vie, d'ailleurs. Mais, au fur et à mesure que le temps passe, le contenu d'un catalogue comme celui-là se disperse entre des posts qui vont d'octobre 2006 à maintenant et même... plus tard.
Par ailleurs, chacun gère lui-même son inscription, sa désinscription à un groupe, et jusqu'à la manière de recevoir les messages.
A bientôt, donc, ici et .

6 juin 2007

Wikisource, ça continue !

Un deuxième ouvrage de la Bibliothèque malgache est disponible depuis ce matin sur le site de Wikisource. Il s'agit du roman d'Adolphe Badin, Une famille parisienne à Madagascar avant et pendant l'Expédition, qui était déjà disponible chez Ebooks libres & gratuits où il avait suscité deux commentaires:
Encore merci. Je vais commencer la lecture dès ce soir.
Et:
Depuis longtemps, j'ai attendu de trouver un ouvrage pareil et enfin, en voilà un!
Bonnes lectures, que vous choisissiez l'ebook ou la lecture en ligne telle qu'elle est pratiquée chez Wikisource.

31 mai 2007

La Bibliothèque malgache sur Wikisource

La Bibliothèque malgache poursuit son expansion en adoptant une nouvelle forme de diffusion. Sur proposition d'un de ses membres, les textes déjà disponibles chez Ebooks libres & gratuits commencent à s'installer chez Wikisource.
Qu'est-ce que c'est?
Ou peut-être, d'abord, qu'est-ce que ce n'est pas. Ce n'est pas Wikipédia, voici pourquoi:
"Tandis que Wikipédia est une encyclopédie, Wikisource est une bibliothèque. Où Wikipédia contient des articles à propos de livres, Wikisource contiendra les livres eux-mêmes. Jusqu'à un certain point, les deux projets contiendront des informations bibliographiques à propos des auteurs. Sur ce point pourtant, et particulièrement pour les auteurs dont les œuvres sont dans le domaine public, Wikisource devrait être plus exhaustif."
Dans cette bibliothèque numérique constituée par des contributeurs bénévoles, on trouve actuellement 6500 textes de plus de 1100 auteurs. Tous les textes sont, évidemment, libres de droits et mis gratuitement à la disposition du public - comme la Bibliothèque malgache, comme Ebooks libres & gratuits.
Pourquoi alors ajouter ce mode de diffusion à celui qui existait déjà? Parce qu'on peut avoir envie d'aller voir une page ou un chapitre d'un ouvrage sans avoir besoin de le télécharger complètement. Et Wikisource se prête à cette lecture.
Le premier livre disponible chez Wikisource est aussi celui qui a ouvert la Bibliothèque malgache, le recueil de nouvelles de Charles Renel, La race inconnue.
Au fur et à mesure de l'élaboration de cette variante de la collection, de nouveaux liens seront ajoutés au catalogue que vous trouvez ci-contre, à droite.
Et, pendant les travaux, la maison reste ouverte. C'est-à-dire que de nouveaux textes sur Madagascar feront leur apparition chez Ebooks libres & gratuits, annoncés ici au fur et à mesure, comme d'habitude.
Le prochain, 25ème titre, est prêt: il s'agit d'un nouveau numéro du Bulletin du Comité de Madagascar. Le travail sur le 26ème avance bien et je peux donc annoncer la parution prochaine d'un texte important (et long), le Voyage à Madagascar du Docteur Louis Catat, publié en 1893 et 1894 dans Le Tour du Monde avant de sortir en volume chez Hachette en 1895.

16 mai 2007

Bibliothèque malgache / 24 : Les chansons madécasses de Parny

Quand il publie les Chansons madécasses en 1787, Evariste Désiré de Forges (1753-1814) est déjà le Chevalier de Parny. Il deviendra ensuite vicomte et, en 1803, sera élu à l'Académie française. Né à l'île Bourbon, comme s'appelait alors la Réunion, il a été militaire avant de devenir écrivain. C'est en Inde qu'il écrit ces poèmes qui tranchent avec le ton de l'époque. Ils sont parmi les premiers poèmes en prose de la littérature française.
Et, surtout, ils proposent le regard des Malgaches (les «Madécasses») sur les Blancs. Parny était farouchement opposé à l'esclavage et à la colonisation. Jouant aussi de la supercherie, il présente ces textes comme une traduction en français, ce qu'ils ne sont pas: il en est bien l'auteur. Signalons encore qu'en 1922, Maurice Ravel a composé la musique de trois des Chansons madécasses, provoquant même un scandale.
Voici donc une autre manière de parler de Madagascar, en poèmes, pour apporter un peu de légèreté avec ce vingt-quatrième volume de la Bibliothèque malgache.

11 mai 2007

Bibliothèque malgache électronique / 23 : les lettres de Gallieni

Je prévois de publier plusieurs ouvrages de Gallieni. Voici le premier: Lettres de Madagascar. 1896-1905.
Gallieni (1849-1916) fut Gouverneur général de Madagascar pendant neuf ans. Il est chargé de pacifier la colonie, c'est-à-dire de «la soumettre à notre autorité», ainsi qu'il l'écrit lui-même. Comme il n'a guère d'instructions pour la suite, il cherche alors à développer l'économie et entreprend la construction du chemin de fer qui relie Antananarivo à la côte Est. Soucieux de mener à bien sa mission, il ne s'encombre guère des règlements, ce qu'on lui reprochera souvent. Il ne pense qu'en termes d'efficacité et s'en réfère souvent, tout au long de son séjour, aux spécialistes de Madagascar de l'Union coloniale ou du Comité de Madagascar. Les lettres qu'il leur adresse, et qui forment ce volume, sont un témoignage de première main, du principal acteur de la colonisation pendant près de dix ans.
Un acteur pas toujours tendre, faut-il le rappeler... Mais rien ne peut mieux rendre compte de ses positions que ses propres écrits. Et il me paraît donc important de les donner à lire comme d'autres textes datant de la même époque coloniale, ou des textes antérieurs. Bref, la Bibliothèque malgache électronique poursuit son travail, sur le chemin de la connaissance.

7 mai 2007

Bibliothèque malgache / 22 : Marius Cazeneuve à la cour de Madagascar en 1886

Voilà, cela n'a pas été long. Le 22ème titre de la Bibliothèque malgache est disponible depuis hier soir: A la cour de Madagascar. Magie et diplomatie, par Marius Cazeneuve.
Le magicien toulousain Marius Cazeneuve (1838-1913) débarque à la cour de Madagascar en 1886 pour distraire la reine Ranavalona III. Les relations entre le gouvernement de la Grande Île et la France sont tendues. Les Britanniques sont en première ligne. Mais Marius Cazeneuve se fait fort, en utilisant son art de la persuasion, de redresser la barre et d'offrir à son pays ce qui, croit-il, lui revient de droit: la domination de Madagascar. Puisqu'il raconte lui-même son séjour, il convient de le lire avec une certaine méfiance: il s'y donne en effet un rôle si important que sa version paraît trop belle pour être vraie. Bien qu'il s'en défende, il est probable qu'il a considérablement exagéré les choses dans cet autoportrait flatteur. Mais son récit est toujours agréable à suivre et il permet de découvrir la vie de l'époque dans la capitale malgache.
La version téléchargeable chez Lulu.com a donc été supprimée (c'est beaucoup plus facile chez Ebooks libres & gratuits). Les volumes papier annoncés ci-dessous restent, eux, au catalogue.

6 mai 2007

Et pour les impatients


Après tout, puisque c'est possible, autant le dire, même si je pensais reporter un peu l'annonce de la nouvelle. Pour une véritable promotion, on attendra encore un peu, d'ailleurs. Mais je pense aux impatients - et je les comprends.
Un des trois titres que j'annonçais tout à l'heure (ci-dessous) est en réalité déjà disponible, toujours gratuitement, sous une forme légèrement différente de ce que je propose habituellement. A la cour de Madagascar. Magie et diplomatie, le récit de Marius Cazeneuve est (provisoirement) téléchargeable sur le site de Lulu.com. C'est aussi un peu plus compliqué: bien que ce soit gratuit, il faut pour l'obtenir entrer un certain nombre de renseignements, et en particulier un numéro de carte bleue (comme je n'en possède pas, je n'ai pas pu le charger moi-même, belle ironie!).
Deux qui iront voir la page découvriront que ce livre existe aussi en version papier. C'est la grande nouveauté de la Bibliothèque malgache: elle consiste à proposer de vrais livres. Car certaines personnes n'aiment pas trop lire sur ordinateur, et la présentation des ebooks n'est pas conçue pour l'impression.
Bien entendu, puisque le papier a un coût, cette formule est payante. mais le prix reste, je crois, raisonnable: 11,97 € pour le livre de Cazeneuve (267 pages, broché, format 15,24 x 22,86 cm, couverture en couleur). Il faut y ajouter, bien entendu, les frais d'envoi, variables d'une destination à une autre.
Et, pour ne pas vous laisser sur votre faim, je dis tout. Trois autres titres sont également disponibles dès maintenant sur le même site, au même format:
La race inconnue, de Charles Renel (223 pages, 11,26 €);
Une famille parisienne à Madagascar avant et pendant l'Expédition, d'Adolphe Badin (199 pages, 10,88 €);
La coutume des ancêtres, de Charles Renel (183 pages, 10,62 €).
Je reparlerai plus longuement de cette Bibliothèque malgache sur papier dans peu de temps.

Un peu de patience

Bonne nouvelle: les problèmes de téléchargement sont résolus depuis plusieurs jours déjà.
Moins bonne nouvelle: le responsable du groupe Ebooks libres & gratuits n'a pas eu le temps, depuis quelques semaines, de faire de nouvelles publications.
Pendant ce temps, j'ai bien entendu continué à travailler pour la Bibliothèque malgache électronique. Si le dernier titre disponible reste actuellement celui qui a été publié le 23 avril, le n° 2 de 1896 du Bulletin du Comité de Madagascar, j'ai préparé trois autres volumes depuis. Comme j'ai la faiblesse de leur trouver un grand intérêt, je vous en dis déjà un mot en espérant que vous pourrez les lire très prochainement.
Il s'agit d'abord du récit de Marius Cazeneuve, A la cour de Madagascar. Magie et diplomatie. Il raconte un séjour effectué en 1886 à Antananarivo et les spectacles de magie effectués devant la reine. Etonnant et passionnant!
Ensuite, j'ai pensé qu'il était temps de commencer à publier quelques écrits du grand organisateur de la colonie. Gallieni, gouverneur général de Madagascar, a évidemment bien des choses à nous apprendre. J'ai d'ailleurs d'autres livres de lui en projet mais le premier que j'ai terminé est les Lettres de Madagascar. Ou l'administration française vue de l'intérieur...
Enfin, le troisième ouvrage disponible sous peu est un petit recueil de poèmes en prose, très connu parce que Maurice Ravel en a mis trois en musique, mais qu'on ne lit plus guère parce qu'on le trouve difficilement en librairie (bien qu'il ait été réédité en 2001 chez Fata Morgana). Il s'agit des Chansons madécasses d'Evariste de Parny.
Un peu de patience, donc, et vous aurez ces nouvelles lectures de la Bibliothèque malgache électronique à vous mettre sous les yeux.

29 avril 2007

Problèmes de téléchargement ?

Le serveur du groupe Ebooks libres & gratuits semble rencontrer quelques problèmes ces jours-ci. Et les liens de téléchargement du catalogue dans la colonne de droite ne fonctionnent pas. La Bibliothèque malgache reste néanmoins accessible grâce à un site miroir, à l'adresse http://www.ebooksgratuits.org/index.php.
Les plus attentifs d'entre vous auront peut-être remarqué qu'il existe une seule différence entre les deux adresses: "org" au lieu de "com". Et cette différence est la même dans les liens ci-contre: s'ils ne fonctionnent pas: remplacez "com" par "org" dans le lien.

24 avril 2007

Bibliothèque malgache / 21 : Bulletin du Comité de Madagascar

Le responsable du groupe Ebooks libres & gratuits ayant pris quelques congés ces derniers temps (ce que personne ne songerait à lui reprocher), j'ai continué à préparer des ouvrages en attendant que reprenne leur mise à disposition des lecteurs. Deux autres sont donc sur le point de surgir et je vous préviendrai bien entendu au fur et à mesure.
Voici déjà le onzième numéro du Bulletin du Comité de Madagascar: 2ème année, n° 2, février 1896. A l'intention de ceux qui prennent le train en marche, petite piqûre de rappel: le Comité s'est créé au moment où la France décidait d'envoyer un corps expéditionnaire à la conquête de Madagascar dans le but "d'éclairer le public sur le pays que nous allons conquérir et ses ressources ainsi que sur ses habitants." Il s'agit donc d'un point de vue colonial, perceptible même dans les études historiques et scientifiques toujours mises au service de la présence française dans la Grande Ile. Vous découvrirez, dans le 23e volume de la Bibliothèque malgache électronique (les Lettres de Madagascar de Gallieni), les échanges permanents entre le Gouverneur général de Madagascar et le Comité, preuve de l'influence constante de celui-ci sur l'organisation de la colonie.
Chaque livraison du Bulletin écrit une page d'histoire immédiate et apporte des informations précieuses sur ce qui se passe à Madagascar. Simplement, il ne faut jamais oublier d'où viennent ces informations...
Tous les liens de téléchargement des numéros précédents se trouvent dans la colonne de droite. Quant à ce volume, vous y trouverez une analyse du Livre jaune dans lequel le gouvernement français fait le bilan de la longue histoire des relations entre la France et Madagascar, les commentaires de Gabriel Hanotaux sur le Traité de Tananarive, et une étude sur les mouvements dans le port de Tamatave. Et, toujours, les événements de Madagascar, submergés par de longues listes de promotion et de décorations. À noter la présence de correspondances particulières de plusieurs grandes villes du pays.