Non, non, ce n'est pas un titre accrocheur faisant référence à un célèbre film japonais.
C'est la thématique principale d'un article paru aujourd'hui dans Libération (dans l'édition papier) et hier sur le site du même journal.
Je l'attendais depuis un moment, cet article qui avait été signalé parmi les finalistes d'un concours de reportages, Jeunesse autour du monde, réservé à des jeunes de moins de 26 ans.
Marine Courtemanche, 21 ans, a reçu le deuxième prix pour Madagascar: les sens dessus dessous, sous-titré Itinéraire sensible d'un vazaha à Madagascar.
Le regard est aigu, l'écriture vive et les sens en alerte, bien sûr. Mais je laisse de côté les commentaires que je pourrais faire, jugez vous-même, par un extrait, d'abord, qui, je l'espère, vous donnera envie d'y aller voir de plus près:
Le nez occidental connaît toutes ces odeurs : gaz de pots d’échappement, poubelles, eaux insalubres, poussière…Par contre il est agressé quand elles se manifestent toutes dans un même espace temps.On n'oublie pas non plus la belle soirée annoncée aujourd'hui avec Jaojoby à l'Olympia.
De la pollution aux senteurs poussiéreuses, des bennes à ordures gigantesques mêlées aux égouts vomissants : le nez blanc se sent mal car il les sent trop bien. Manque d’habitude.
Pensée polluée et question naïve : pourquoi Antananarivo (Tana) la capitale obtient la deuxième place du palmarès planétaire des villes où la pollution de l’air est reine ? Voyons voir. Deux simples constats : les 4x4 démesurés, ou 4L et mini-bus déglingués (« taxi be ») constituent l’essentiel du parc automobile à Mada, et tout ce petit monde est en constante augmentation. Implacable.
Notre ami ambassadeur de la musique malgache (il n'est pas le seul, mais il est bien présent) a été reçu dans l'émission Couleurs tropicales que l'on peut écouter en suivant le lien.
Un article dans la partie musicale du site Internet de RFI complétera l'information: Jaojoby à l'Olympia. Un maître à danser à Paris. Il se termine ainsi:
Son passage à l’Olympia, "salle prestigieuse s’il en est", Jaojoby sait que cela restera un souvenir fort dans sa mémoire, aussi intense que celui de cette chaîne de solidarité qui s’est constituée en 2006 pour qu’il puise aller se faire soigner à la Réunion, après un accident grave de la circulation sur une route de Madagascar, qui aurait pu lui être fatal. "Je suis un miraculé", lance Jaojoby, jubilant à l’idée de faire trembler les murs de l’Olympia.
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