J'ai bondi.
D'abord sur mon siège, puis tout de suite après vers mon blog - ici, donc.
Je me suis dit quand même qu'il fallait d'abord savoir qui était ce Chevigné qui provoquait mon ire...
Pierre de Chevigné est né en 1909 à Toulon, il est mort en 2004 à Biarritz (où une rue porte son nom). Ce brillant individu a une belle carrière politique et militaire. A la croisée des deux domaines, il fut envoyé à Madagascar en 1948.
Il était alors, explique Jacques Tronchon dans son indispensable ouvrage, L'insurrection malgache de 1947 (Karthala), officier de réserve (à 39 ans). Haut-commissaire, il fut peut-être le premier à lâcher, en 1949, le chiffre de plus de 100.000 morts atteint lors de la répression.
Jacques Tronchon écrit:
C'était en lisant un article du supplément TéléVisions du Monde, consacré aux archives sonores de l'INA (Institut National de l'Audiovisuel). Il s'ouvre ainsi:
D'abord sur mon siège, puis tout de suite après vers mon blog - ici, donc.
Je me suis dit quand même qu'il fallait d'abord savoir qui était ce Chevigné qui provoquait mon ire...
Pierre de Chevigné est né en 1909 à Toulon, il est mort en 2004 à Biarritz (où une rue porte son nom). Ce brillant individu a une belle carrière politique et militaire. A la croisée des deux domaines, il fut envoyé à Madagascar en 1948.
Il était alors, explique Jacques Tronchon dans son indispensable ouvrage, L'insurrection malgache de 1947 (Karthala), officier de réserve (à 39 ans). Haut-commissaire, il fut peut-être le premier à lâcher, en 1949, le chiffre de plus de 100.000 morts atteint lors de la répression.
Jacques Tronchon écrit:
Devant l'émotion et les polémiques que provoqua cette révélation, il revint par la suite sur ses déclarations. Elles émanent cependant d'un homme très bien renseigné (de par ses fonctions, et de par ses excellents rapports avec l'état-major), et on est en droit d'estimer qu'elles n'ont pas été faites à la légère.Tout cela, je vous l'accorde, n'explique pas pourquoi j'avais bondi tout à l'heure.
C'était en lisant un article du supplément TéléVisions du Monde, consacré aux archives sonores de l'INA (Institut National de l'Audiovisuel). Il s'ouvre ainsi:
"Le Malgache n'a pas le besoin de travailler, à la différence du Français." Ces propos méprisants ont été tenus en 1950, commissaire de France à Madagascar.Vous comprenez mieux, maintenant, pourquoi je fus bondissant ce matin?...
Bonjour
RépondreSupprimerDésolé de faire une intrusion sur ce blog.
J'ai essayé de vous envoyer un mail pour vous informer de la sortie de mon troisième livre (et vous demander si vous désiriez le lire), mais je n'ai pas reçu de réponse.
Je me permets donc de le faire ici :)
L'adresse du site du roman est www.gabriel-effleor.be
Cordialement et bonne soirée
Et j'ai oublié de donner mon véritable nom : Serge Federico (auteur de Calixte). Tête de linotte que je suis!
RépondreSupprimerbonjour, le livre d'Alain Ruscio, le credo de l'homme blanc aux éditions complexe regorge de ces déclarations à l'emporte-pièce.
RépondreSupprimerun livre à lire sur un tremplin ? (rire)
on en parle ici abondamment.
http://grain-de-sel.cultureforum.net/sciences-humaines-et-documents-f7/une-colonisation-qui-a-laisse-des-traces-t138.htm