27 janvier 2009

Quelques nouvelles fraîches et peu rassurantes

Ce que j'ai vu et entendu, d'abord.
Ce matin, vers 6h15, avenue de l'Indépendance, l'étage au-dessus de Samckova brûlait, dans l'indifférence générale.
Vers 10 heures (bruit venant du téléphone d'un copain qui s'y trouvait, et explication donnée par lui), on brise tout au rez-de-chaussée à Tsaralanana, du côté de l'hôtel Mellis. Puis on tire en l'air pour disperser les casseurs. (Je ne parviens plus, même en y mettant beaucoup de bonne volonté, à les appeler des manifestants.)
Vers 14 heures, nombreux tirs et rafales entendus de chez moi, vers l'est, pendant au moins un quart d'heure. J'ai l'impression que cela vient du côté de Betongolo, mais un voisin qui rentre à ce moment me dit qu'il s'agit du nouveau Shoprite à Ankoroahatra, ou dans les environs (le dessin de ce quartier n'a jamais été très clair à mes yeux).

Et puis, le reste, avec une seule certitude: le mouvement se répand dans le pays comme un feu de brousse, et fait des dégâts du même genre.
Les coups de chaleurs atteindraient ainsi Mahajanga, Toliara, Sambava, Toamasina, Ambositra, Antsirabe, j'en oublie peut-être tant la liste des villes touchées s'allonge d'heure en heure. (Informations non recoupées et à prendre avec prudence.)
Selon plusieurs sources, après le refus de la rencontre entre le maire et le président, suite aux conditions posées par le premier et apparemment non acceptées par le second, celui-ci serait actuellement à Morondava...

Les appels au calme se multiplient de la part de toutes les autorités. Mais il semble ne plus guère y avoir d'autorités, et celles-ci se manifestent de toute manière un peu tard.

Le scénario catastrophe d'un mauvais film, écrit par des scénaristes médiocres, semble en place.

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