... petites causes, grandes conséquences, chante Bénabar sur son dernier album.
Il utilise une image qui revient souvent pour expliquer comment un fait en apparence sans importance peut provoquer des catastrophes même à distance: le battement d'ailes d'un papillon au Brésil pourrait ainsi être à l'origine d'une tornade au Texas. C'est un peu tiré par les cheveux, bien sûr. Parce que les conséquences d'un si minuscule déplacement d'air sont en réalité imprévisibles et ne peuvent être comprises qu'en tenant compte d'un nombre important d'autres facteurs.
Dans le cas qui nous occupe, les Malgaches et moi - je veux parler, vous l'aurez compris, de ce qui se passe à Madagascar depuis lundi -, à quoi correspond le battement d'ailes?
A la fermeture de la télévision Viva?
Peut-être. Encore faudrait-il ne pas oublier, en amont, la diffusion par celle-ci de la fameuse interview de Didier Ratsiraka. Mesurer la place prise par l'élection à la mairie de Tana dans l'évolution du sentiment de la population par rapport au pouvoir central. En aval, se demander quels furent les effets des ultimatums lancés par le maire. Etc., etc.
On n'en finirait pas d'entourer le battement d'ailes d'autres phénomènes, au moins aussi importants que le premier cité.
Toujours est-il qu'il y a eu modification soudaine de la situation.
Comme la précipitation en chimie, quand un corps se cristallise subitement.
Ou comme, chez Stendhal, la cristallisation elle-même, qui décrit le processus par lequel on tombe amoureux.
Vous me direz, et vous aurez raison: où est l'amour dans ce que nous vivons ces jours-ci à Madagascar?
Je me le demande. Mais la haine précipite et cristallise de la même manière que l'amour. Effet papillon ou pas.
Il utilise une image qui revient souvent pour expliquer comment un fait en apparence sans importance peut provoquer des catastrophes même à distance: le battement d'ailes d'un papillon au Brésil pourrait ainsi être à l'origine d'une tornade au Texas. C'est un peu tiré par les cheveux, bien sûr. Parce que les conséquences d'un si minuscule déplacement d'air sont en réalité imprévisibles et ne peuvent être comprises qu'en tenant compte d'un nombre important d'autres facteurs.
Dans le cas qui nous occupe, les Malgaches et moi - je veux parler, vous l'aurez compris, de ce qui se passe à Madagascar depuis lundi -, à quoi correspond le battement d'ailes?
A la fermeture de la télévision Viva?
Peut-être. Encore faudrait-il ne pas oublier, en amont, la diffusion par celle-ci de la fameuse interview de Didier Ratsiraka. Mesurer la place prise par l'élection à la mairie de Tana dans l'évolution du sentiment de la population par rapport au pouvoir central. En aval, se demander quels furent les effets des ultimatums lancés par le maire. Etc., etc.
On n'en finirait pas d'entourer le battement d'ailes d'autres phénomènes, au moins aussi importants que le premier cité.
Toujours est-il qu'il y a eu modification soudaine de la situation.
Comme la précipitation en chimie, quand un corps se cristallise subitement.
Ou comme, chez Stendhal, la cristallisation elle-même, qui décrit le processus par lequel on tombe amoureux.
Vous me direz, et vous aurez raison: où est l'amour dans ce que nous vivons ces jours-ci à Madagascar?
Je me le demande. Mais la haine précipite et cristallise de la même manière que l'amour. Effet papillon ou pas.
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