Je bavardais tout à l'heure par téléphone avec Antoine Bello. Bavarder n'est peut-être pas le terme exact: pour être précis, je l'interviewais.
Mais je n'ai pu m'empêcher de lui raconter, hors sujet, une petite histoire vraie.
L'an dernier, j'étais à Toliara en juillet et j'avais, comme je le fais partout, emporté quelques livres - sans lesquels je tourne très vite en rond où que je sois. Parmi ceux-ci, Les falsificateurs, dont je ne savais rien avant de l'ouvrir. Mais je me suis très vite rendu compte que j'avais bien fait de le mettre dans mes bagages, parce que j'ai adoré ça. Au point, un soir, dans un restaurant italien, de renverser mon verre de vin dessus tant j'étais pris par ma lecture.
Ensuite, je l'ai passé à un ami, qui l'a passé à un autre, qui l'a refilé à un troisième, etc.
Depuis, je ne peux plus aller à Toliara sans qu'on me parle de ce roman. Chaque fois en bien.
Faut-il le dire? Antoine Bello était très heureux d'entendre cette histoire. Je l'ai senti rêver à l'idée que son livre, taché de vin, circulait ainsi dans une ville du sud de Madagascar.
"Je penserai à cela dans mes prochains livres, je parlerai de Madagascar", m'a-t-il dit.
En réalité, il l'a déjà fait, dans Les éclaireurs, la suite qui est parue aujourd'hui et au sujet de laquelle je l'interrogeais.
- Vous vous souvenez?
- Euh...
- Si, deux fois. La première page 35, quand Nina et Sliv boivent un café, c'est Nina qui parle:
- Quand il est question de l'aide internationale au Niger, page 227:
Mais je n'ai pu m'empêcher de lui raconter, hors sujet, une petite histoire vraie.
L'an dernier, j'étais à Toliara en juillet et j'avais, comme je le fais partout, emporté quelques livres - sans lesquels je tourne très vite en rond où que je sois. Parmi ceux-ci, Les falsificateurs, dont je ne savais rien avant de l'ouvrir. Mais je me suis très vite rendu compte que j'avais bien fait de le mettre dans mes bagages, parce que j'ai adoré ça. Au point, un soir, dans un restaurant italien, de renverser mon verre de vin dessus tant j'étais pris par ma lecture.
Ensuite, je l'ai passé à un ami, qui l'a passé à un autre, qui l'a refilé à un troisième, etc.
Depuis, je ne peux plus aller à Toliara sans qu'on me parle de ce roman. Chaque fois en bien.
Faut-il le dire? Antoine Bello était très heureux d'entendre cette histoire. Je l'ai senti rêver à l'idée que son livre, taché de vin, circulait ainsi dans une ville du sud de Madagascar.
"Je penserai à cela dans mes prochains livres, je parlerai de Madagascar", m'a-t-il dit.
En réalité, il l'a déjà fait, dans Les éclaireurs, la suite qui est parue aujourd'hui et au sujet de laquelle je l'interrogeais.
- Vous vous souvenez?
- Euh...
- Si, deux fois. La première page 35, quand Nina et Sliv boivent un café, c'est Nina qui parle:
- Tu réalises qu'un café latte coûte le salaire quotidien d'un ouvrier malgache?- Oui, en effet, et Sliv propose alors d'inviter Nina, qui se rebiffe. Et la deuxième fois?
- Quand il est question de l'aide internationale au Niger, page 227:
- Les Etats-Unis à eux seuls versent huit millions par an, rappela Ling qui aurait pu citer tout aussi facilement le montant de l'aide japonaise à Madagascar.C'est anecdotique, bien sûr. (Clin d'œil à un fidèle lecteur qui se reconnaîtra.) Mais il me plaît de relever la présence, même ténue, de Madagascar et des Malgaches dans tout ce que je lis...
Bonsoir,
RépondreSupprimeret que dites-vous de ça :
http://gloumouth1.free.fr/test/Falsifiabilite
bien à vous,
G.