Début 2006, bien des touristes hésitaient à mettre les pieds dans l'Océan Indien. Le chikungunya s'était installé à la Réunion, les îles voisines étaient atteintes, nul n'était à l'abri... Le 29 mars, Pierre d'Ovidio débarquait pourtant à Ivato pour un séjour de trois mois à Madagascar, pendant lequel il s'était donné pour but de pratiquer un tourisme intelligent, c'est-à-dire de se laisser aller à la découverte d'un pays et de ses habitants, puis d'écrire un carnet de voyage.
Nationale 7 vient de paraître, sous un titre légèrement réducteur, et sans aucun rapport avec Charles Trenet, puisque Pierre d'Ovidio ne s'est pas contenté de descendre vers Toliara. Il avait commencé son séjour par Nosy Be et l'a poursuivi vers Fort-Dauphin.
Trois mois pour parcourir Madagascar et se faire un avis sur les Malgaches, est-ce suffisant? Non, bien sûr. (Après plus de dix ans, j'ai toujours l'impression de ne rien savoir, ou presque.)
Pierre d'Ovidio n'est pas dupe et connaît les limites de son récit. Le meilleur de celui-ci est d'ailleurs dans les descriptions sur le vif, les scènes quotidiennes saisies avec l'étonnement sincère du voyageur. Le moins bon est en revanche dans la tentation, à laquelle il cède parfois, de généraliser à partir des certitudes de quelques-uns.
Pierre d'Ovidio rapporte aussi ce que lui ont dit certains interlocuteurs, à propos de la situation à Madagascar ou à propos d'événements vécus par des résidents étrangers. Un peu de discrétion n'aurait en rien diminué son livre mais l'aurait empêché de desservir quelques personnes facilement reconnaissables.
Il ne s'agit pas de moi, dois-je le dire? Les trois passages où je me retrouve ("Pierre M., journaliste et critique littéraire d'un grand quotidien de Bruxelles qui anime une émission culturelle pour une radio locale") sont plutôt sympathiques.
Sympathique. C'est l'adjectif que j'utiliserais volontiers pour qualifier ce récit de voyage.
Nationale 7 vient de paraître, sous un titre légèrement réducteur, et sans aucun rapport avec Charles Trenet, puisque Pierre d'Ovidio ne s'est pas contenté de descendre vers Toliara. Il avait commencé son séjour par Nosy Be et l'a poursuivi vers Fort-Dauphin.
Trois mois pour parcourir Madagascar et se faire un avis sur les Malgaches, est-ce suffisant? Non, bien sûr. (Après plus de dix ans, j'ai toujours l'impression de ne rien savoir, ou presque.)
Pierre d'Ovidio n'est pas dupe et connaît les limites de son récit. Le meilleur de celui-ci est d'ailleurs dans les descriptions sur le vif, les scènes quotidiennes saisies avec l'étonnement sincère du voyageur. Le moins bon est en revanche dans la tentation, à laquelle il cède parfois, de généraliser à partir des certitudes de quelques-uns.
Pierre d'Ovidio rapporte aussi ce que lui ont dit certains interlocuteurs, à propos de la situation à Madagascar ou à propos d'événements vécus par des résidents étrangers. Un peu de discrétion n'aurait en rien diminué son livre mais l'aurait empêché de desservir quelques personnes facilement reconnaissables.
Il ne s'agit pas de moi, dois-je le dire? Les trois passages où je me retrouve ("Pierre M., journaliste et critique littéraire d'un grand quotidien de Bruxelles qui anime une émission culturelle pour une radio locale") sont plutôt sympathiques.
Sympathique. C'est l'adjectif que j'utiliserais volontiers pour qualifier ce récit de voyage.
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