En route vers la cinquantaine de volumes électroniques gratuits, une barre bientôt atteinte dans un catalogue qui continue de s'enrichir avec, aujourd'hui, Un Parisien à Madagascar, d'Étienne Grosclaude.
Étienne Grosclaude (1858-1932) était un célèbre humoriste, auteur de nombreux ouvrages dont la plupart reprenaient ses chroniques parues dans différents journaux et magazines. Jules Lemaître se disait fasciné par son «irrévérence universelle», ses «inventions de fou dialecticien» et l'apparence d'«élégance imbécile» de ses textes. Grosclaude touchait à tous les sujets, et décida un jour d'aller en chercher du côté de Madagascar.
Embarqué le 10 août 1896 sur le Yang-Tsé en même temps que Gallieni, il passe quelques mois sur la Grande Île d'où il rapporte un récit bien dans sa manière. L'humour y est omniprésent et l'auteur fait exception parmi les voyageurs de son époque en ironisant autant sur lui-même que sur les Malgaches. Sans se départir de l'idéologie dominante, il parvient malgré tout à faire goûter ses traits d'esprit.
Comme il manquait quelques pages à l'exemplaire de travail, Jean-Marie de la Beaujardière a aimablement comblé les absences en numérisant une partie de son propre exemplaire. (Au passage, signalons son excellent site, Encyclopédie de Madagascar et dictionnaire malgache.)
L’ouvrage original ne comprenait pas le Fragment des mémoires d’un explorateur que j’ai ajouté en guise d’avant-propos après en avoir trouvé le texte dans une anthologie de Paul Acker, Humour et humoristes (1899). C’est un autoportrait en situation d’Étienne Grosclaude ainsi qu’un éclairage sur les circonstances de son départ.
Ce titre est disponible (gratuitement, je le rappelle) au format PDF ou DOC en bas de la page du catalogue de la Bibliothèque malgache électronique.
Étienne Grosclaude (1858-1932) était un célèbre humoriste, auteur de nombreux ouvrages dont la plupart reprenaient ses chroniques parues dans différents journaux et magazines. Jules Lemaître se disait fasciné par son «irrévérence universelle», ses «inventions de fou dialecticien» et l'apparence d'«élégance imbécile» de ses textes. Grosclaude touchait à tous les sujets, et décida un jour d'aller en chercher du côté de Madagascar.
Embarqué le 10 août 1896 sur le Yang-Tsé en même temps que Gallieni, il passe quelques mois sur la Grande Île d'où il rapporte un récit bien dans sa manière. L'humour y est omniprésent et l'auteur fait exception parmi les voyageurs de son époque en ironisant autant sur lui-même que sur les Malgaches. Sans se départir de l'idéologie dominante, il parvient malgré tout à faire goûter ses traits d'esprit.
Comme il manquait quelques pages à l'exemplaire de travail, Jean-Marie de la Beaujardière a aimablement comblé les absences en numérisant une partie de son propre exemplaire. (Au passage, signalons son excellent site, Encyclopédie de Madagascar et dictionnaire malgache.)
L’ouvrage original ne comprenait pas le Fragment des mémoires d’un explorateur que j’ai ajouté en guise d’avant-propos après en avoir trouvé le texte dans une anthologie de Paul Acker, Humour et humoristes (1899). C’est un autoportrait en situation d’Étienne Grosclaude ainsi qu’un éclairage sur les circonstances de son départ.
Ce titre est disponible (gratuitement, je le rappelle) au format PDF ou DOC en bas de la page du catalogue de la Bibliothèque malgache électronique.
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