Deux volumes spécialisés viennent de paraître aux Editions de l'Harmattan sous la plume d'Alain-Aimé Rajaonarison. Les associations sous la colonisation à Madagascar (1896-1960) apporte un éclairage inédit (me semble-t-il) sur la société malgache.
Alain-Aimé Rajaonarison est docteur en Histoire. Il a effectué toutes ses études supérieures en France. Il a fréquenté successivement l'Université de Paris I et celle de Paris VII. Installé en France, il continue à faire ses recherches en Histoire.
Le premier tome est sous-titré Leur rôle dans la construction de la conscience ethnique et nationale. En voici le texte de "quatrième de couverture":
Le deuxième tome complète ce travail: Législations, acteurs et témoignages. Voici ce qu'on peut lire au dos du volume:
Alain-Aimé Rajaonarison est docteur en Histoire. Il a effectué toutes ses études supérieures en France. Il a fréquenté successivement l'Université de Paris I et celle de Paris VII. Installé en France, il continue à faire ses recherches en Histoire.
Le premier tome est sous-titré Leur rôle dans la construction de la conscience ethnique et nationale. En voici le texte de "quatrième de couverture":
Le rôle des associations à Madagascar fut prépondérant dans la formation de la conscience politique malgache. Quatre mille ont été recensées sous la période coloniale (1896-1960). Quels types d'associations ont été fondées? Les associations ont-elles été mixtes? Quels ont été leurs objectifs? Que peuvent signifier certains noms d'associations dans l'imaginaire de leurs créateurs? Pourquoi les élites malgaches ont-elles privilégié les associations occidentales au détriment du groupement local traditionnel, à savoir le fokonolona? D'autre part, la création et le développement d'associations d'originaires posent la question des liens noués entre ethnicité, morale et tribalisme. Après les événements de 1947, où l'expression et l'activité politique furent réprimées, les associations de "loisirs" ont permis, sans attirer l'attention, de développer une activité politique jusqu'au milieu des années 1950. A partir de 1956, année de la loi cadre, elles ont servi de viviers, de laboratoires d'idées, d'apprentissage de la "chose publique" aux fondateurs et à certains de leurs membres. Ces groupements formeront au moment de l'indépendance de 1960 l'ossature des principaux partis politiques à vocation nationale, qui animeront la vie politique de Madagascar, durant plusieurs décennies. C'est dans ce cadre que se situent les recherches et les questions développées dans cet ouvrage.
Le deuxième tome complète ce travail: Législations, acteurs et témoignages. Voici ce qu'on peut lire au dos du volume:
L'étude des associations à Madagascar sous la colonisation a eu comme point de départ les informations relatives aux associations paraissant dans le Journal Officiel de Madagascar entre 1896 et 1960.
Le premier tome de Les associations sous la colonisation à Madagascar (1896-1960) est consacré à leurs observations et à leurs analyses.
Le second tome fournit les données brutes concernant ces mêmes associations. Les renseignements donnés par le Journal Officiel sont complétées par d'autres sources d'information. Quelques exemples de statuts complexes établis par les dirigeants des associations révèlent la difficulté pour la plupart des indigènes de créer une association. Les élites sont les fondateurs principaux d'associations. Le second tome traite également de l'itinéraire associatif d'un certain nombre de dirigeants d'associations qui auront une fonction politique importante après l'indépendance de 1960.
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