C'est anecdotique. Mais Banquise, le roman de Hervé Prudon qui vient d'être réédité, est un excellent roman noir. Je ne manque donc pas l'occasion d'attirer l'attention sur lui, par la bande et par un bref extrait de l'avant-propos que l'écrivain y a ajouté cette année.
Il explique comment il a passé sa jeunesse en banlieue parisienne dans les années 60-70. Et ce qu'était alors cette banlieue sud. Il nous parle, en fait, d'un autre temps, qui déjà semble si lointain.
Il explique comment il a passé sa jeunesse en banlieue parisienne dans les années 60-70. Et ce qu'était alors cette banlieue sud. Il nous parle, en fait, d'un autre temps, qui déjà semble si lointain.
Il n'y avait pas d'immigrés, et très peu de "minorités visibles". J'avais un copain malgache, un voisin algérien (commissaire de police!). Tout était d'une bonne tenue, d'une soumission de pauvres propres sur eux. On ne parlait pas d'émeutes, ni de voitures brûlées, ni de C.R.S. casqués. Les flics ne patrouillaient pas mais circulaient bonhommes à bicyclette. On ne fumait pas de shit dans les halls d'immeubles. On ne vidait pas sa poubelle par la fenêtre. C'était une vie presque provinciale.
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