Je viens de tomber, par hasard ou presque, sur un petit texte publié aujourd'hui dans un blog, Diospyros ou les tribulations d'un malgache. Je vous en donne le début. Pour aller plus loin, cliquez sur le lien...
Du coup, je suis tombé sur un site (auquel j'ai emprunté la photo) qui me paraît exceptionnellement riche en matière de biodiversité malgache: Un catalogue des plantes vasculaires de Madagascar. (Le lien renvoie non à la page d'accueil, mais à l'introduction en français.)
Je vous engage vivement à aller y faire un tour, et même plusieurs, si le sujet vous intéresse.
Je me souviens m’être réveillé un beau matin d’automne. Les rayons du soleil malgache, filtrés entre les branchages verdoyants, dardaient leur chaleur vivifiante sur mon corps noir comme l’ébène. Il avait plu des jours et des jours, de cette pluie à grosses gouttes qui semble vouloir lessiver la planète. J’étais couvert de terre. Au sol. Comme arraché à mes racines. Que faisais-je là ? Comment était-ce arrivé ? Entouré des sons si familiers d’Armatella Viridis et d’Otus Rutilus, je gisais maintenant, apeuré perdu. Pauvre infortuné désigné par le sort. Que m’était-il arrivé ? Je parvenais à me souvenir des histoires de ma naissance, de mon enfance, même de mes ancêtres égyptiens mais rien de ces derniers jours. J’avais mal aux pieds, je me sentais vidé, sans force. J’attendais là que le sort décide de mon avenir incertain. J’avais rêvé d’être grand, de toucher le ciel, d’accueillir des animaux, d’être un havre de paix, de sécurité et de sérénité pour eux. Et j’étais là, gisant, au milieu de fougères exotiques, sentant la multitude de vies microscopiques rampée sous le tronc de mon corps mutilé, enfoncé dans un matelas spongieux faits d’agarics, de russules et de lépiotes qui épousait les formes de ma silhouette lourde et noueuse. J’étais là comme dépossédé de mon corps et prisonnier de lui à la fois.Comme la curiosité est un excellent défaut, et que j'ignorais ce qu'est ce diospyros, j'ai fouiné un peu, jusqu'à trouver cette photo - qui, certes, vous en dira un peu trop long, la nouvelle ci-dessus n'étant censée se comprendre vraiment qu'à la fin.
Du coup, je suis tombé sur un site (auquel j'ai emprunté la photo) qui me paraît exceptionnellement riche en matière de biodiversité malgache: Un catalogue des plantes vasculaires de Madagascar. (Le lien renvoie non à la page d'accueil, mais à l'introduction en français.)
Je vous engage vivement à aller y faire un tour, et même plusieurs, si le sujet vous intéresse.
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