Le Comité de l’Œuvre
patriotique des Dames de Tamatave est heureux de donner connaissance des termes
d’une lettre reçue de Monsieur le Gouverneur Général Garbit.
Tananarive, le 30 octobre 1914.
Le Gouverneur des
Colonies, délégué dans les fonctions de Gouverneur Général de Madagascar et
Dépendances
à Madame Bourgine
Tamatave.
Madame,
J’ai l’honneur de vous
adresser mes vifs remerciements pour la noble et généreuse pensée qui vous a
amenée à grouper autour de vous les dames de Tamatave en vue de faire parvenir,
aux familles malheureuses qui souffrent à l’heure actuelle en France, des
effets et des vêtements.
Je vous serai obligé
d’exprimer me reconnaissance aux dames qui ont bien voulu vous assister dans
cette charitable mission.
J’ai fait part à
M. Clarke, Agent Général des Messageries Maritimes à Tamatave, du désir
que vous m’avez exprimé sur l’expédition de ces dons et je suis certain que
vous trouverez auprès de lui tout le concours que vous demandez.
Recevez, Madame,
l’assurance de ma respectueuse considération.
Signé : Garbit.
Nous adressons également
nos bien vifs remerciements à Monsieur l’Agent général des Messageries
Maritimes pour l’aide qu’il prêtera en assurant le transport gratuit en France
des vêtements destinés aux malheureux.
Le Comité.
L’assassinat de M. Chabas
La découverte des
assassins de M. Chabas n’est pas récente comme on pourrait le supposer.
Ceux-ci, en effet, ont été appréhendés dans les trois jours qui ont suivi le
crime, grâce aux mesures habiles et énergiques qui ont été prises par la
police.
À l’heure actuelle, le
magistrat instructeur est en possession de toutes les pièces à conviction
nécessaires trouvées chez les auteurs du crime.
On sait, en effet, que la
victime avait été enfouie sous un tas de copeaux parmi lesquels se trouvaient
des pots de vernis renversés.
Le rapport médico-légal a
fait connaître que chacun des trois coups qui ont été portés à la tête de
M. Chabas aurait pu à lui seul déterminer la mort instantanée.
Ce sont là à peu près les
seuls détails que nous puissions dévoiler sans risquer de gêner l’action de la
justice.
Le Tamatave
L'intégrale en un livre numérique (un volume équivalant à 734 pages d'un ouvrage papier), disponible en deux endroits:
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