(Suite.)
Il importe donc que les
ressources ordinaires du budget soient réunies en totalité, dans un avenir
prochain, à la continuation et à l’entretien de ce réseau, qui devra d’ailleurs
être étudié avec la plus grande prudence et le plus grand soin, afin d’exécuter
les voies reconnues les plus nécessaires.
Mais il est d’autres
travaux qui doivent, par leur nature, faire face tout au moins à leurs dépenses
d’entretien, tels les chemins de fer, ports, etc.
Dans ce cas, et dans ce
cas seulement, il peut être légitime de recourir à l’emprunt. Le congrès, dont
la réunion à Tananarive est due à l’initiative des colons de Majunga, étudiera
ces questions en vue des études préliminaires.
Son objet sera de préparer
un programme d’ensemble des grands travaux intéressant toutes les régions de la
colonie et d’en régler l’ordre d’urgence. Il sera ensuite possible d’en
poursuivre progressivement la réalisation.
Dès mon arrivée dans la
colonie, j’ai fait ce qui dépendait de moi pour faire face à la situation
présente, pour réduire au minimum la répercussion des événements sur la vie
économique du pays.
Aujourd’hui, au point de
vue militaire, un nouvel effort de la colonie est rendu nécessaire. Nous devons
aider la Métropole de tout notre pouvoir. Cet effort, je sais que vous êtes
résolus à l’accomplir.
J’ai cependant pris
toutes les dispositions possibles pour concilier les obligations imposées de
l’heure avec le souci de maintenir la vie économique du pays.
J’ai nommé pour la
révision des sursis une commission composée de militaires et de colons, les
indisponibles seront désignés sur les propositions de cette commission
qualifiée par sa composition pour concilier les nécessités en présence.
Pour le surplus,
l’autorité militaire, d’accord avec moi, s’efforcera de régler les affectations
de façon que les colons gradés de la réserve et de la territoriale, tout en
remplissant leurs devoirs militaires, puissent continuer à s’occuper de leurs
affaires.
(À suivre.)
Les Annales coloniales
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