(Suite et fin.)
Pour compléter cette
mesure et la rendre plus générale, deux sections européennes des bataillons de
l’Émyrne et de Diégo-Suarez seront créées à Tamatave et à Majunga.
J’ai, d’autre part, désigné
une commission qui a pour mission de mettre en rapport les commerçants et les
industriels mobilisés ou ayant du personnel mobilisé avec des personnes que les
événements privent momentanément de leurs emplois. Par ce rapprochement,
j’espère que nous pourrons être utiles à la fois aux uns et aux autres.
Un crédit spécial a été
ouvert pour l’octroi de bourses sans examen aux enfants de colons
mobilisés ; seule la situation des parents sera considérée.
En outre, pour les petits
colons qui n’ont ni commerce ni industrie, mais possédant une maison, du
mobilier, etc., l’administration prendra le soin d’en assurer la sauvegarde.
Ainsi, nous aurons aidé
la France dans la mesure où nous le pouvons, par nos moyens militaires et par
nos ressources économiques.
Messieurs, je tiens à
remercier le représentant des Hellènes de Majunga. Tous les Français ici
présents ont été touchés des paroles qu’il vient de prononcer.
Les paroles prononcées
par M. Frangopoulos ramènent notre pensée à nos soldats qui combattent et
meurent pour la liberté du pays et de l’Europe, pour le maintien de l’intégrité
de son territoire et, ne l’oublions pas, pour l’intégrité de son domaine
colonial particulièrement visé par l’agresseur.
Nos pensées vont à la
France, qui nous donne le spectacle inoubliable d’une union de tous ses
enfants.
Messieurs, je vous
propose de boire à nos glorieux soldats.
Je vous propose de boire
à la grande et puissante Nation, ici représentée, qui, à l’heure de l’alarme,
vint se ranger à nos côtés.
Je vous propose de boire
à tous nos alliés, à ceux d’aujourd’hui et à ceux de demain, qui brûlent de
joindre leurs armes aux nôtres et d’entrer à leur tour dans la lutte.
À la Patrie, plus chère
encore lorsqu’elle est lointaine, à sa gloire, à son triomphe, qui sera celui
du Droit, de la Justice. À la grandeur de la France et à son rayonnement dans
le monde.
Les Annales coloniales
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