25 juillet 2014

Il y a 100 ans : L’art malgache aux expositions de Marseille et Lyon

En présence du succès obtenu par l’enseignement de M. Supparo, M. Campon, chef du district de Tananarive, vient de lui demander de dresser le plan des jardins publics de la ville.
Ces travaux, qui seront exécutés par les élèves du jeune artiste, figureront dans la section des Beaux-Arts, à l’Exposition coloniale de Marseille, en 1916.
Il est probable que M. Supparo sera chargé d’exécuter lui-même pour le compte de la colonie quelques grands panneaux.
On sait que, sur l’initiative de M. Supparo, le fondateur de l’École des Beaux-Arts à Tananarive, les œuvres de ses élèves vont figurer officiellement à l’Exposition coloniale de Lyon, dans le pavillon affecté à Madagascar ; lui-même vient de terminer une superbe toile, « Le débarquement du riz en pirogues sur l’Ikopa », qui sera exposée au milieu des vingt tableaux de ses élèves, dans la section des Beaux-Arts. Avant l’expédition de ces œuvres pour la France, le gouverneur général ainsi que Mme Picquié ont tenu à visiter l’atelier de M. Supparo.
On ne saurait trop louer les efforts, le dévouement, que déploie chaque jour ce jeune boursier de l’État pour inculquer à ses élèves les notions d’art indispensables.
Il met une activité vraiment louable, d’autre part, à faire connaître en France l’une de nos plus belles colonies.
Outre la toile dont nous venons de parler, qui sera admirée à Lyon, on pourra voir encore cette année à Paris au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts ses « Pêcheurs de Marakely aux environs de Tananarive » et les « Plateaux de l’Émyrne aux environs de Tananarive ».
M. Supparo consacre actuellement tout son talent à cette patriotique vulgarisation.
Le Courrier colonial

Ethnographie de Madagascar

M. Grandidier a offert à l’Académie, en son nom et au nom de son fils, la deuxième partie de l’ouvrage qu’ils viennent de publier sur l’ethnographie de Madagascar. C’est le 22e volume de l’histoire physique, naturelle et politique de Madagascar qu’il a commencée en 1872, au retour de ses voyages, et à laquelle, depuis lors, il n’a cessé de travailler. Ils y décrivent l’aspect physique des Malgaches, ainsi que leurs caractères intellectuels et moraux et leur vie sociale.

Le Temps


L'intégrale en un livre numérique (un volume équivalant à 734 pages d'un ouvrage papier), disponible en deux endroits:
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