En présence du succès
obtenu par l’enseignement de M. Supparo, M. Campon, chef du district
de Tananarive, vient de lui demander de dresser le plan des jardins publics de
la ville.
Ces travaux, qui seront
exécutés par les élèves du jeune artiste, figureront dans la section des
Beaux-Arts, à l’Exposition coloniale de Marseille, en 1916.
Il est probable que
M. Supparo sera chargé d’exécuter lui-même pour le compte de la colonie quelques
grands panneaux.
On sait que, sur
l’initiative de M. Supparo, le fondateur de l’École des Beaux-Arts à
Tananarive, les œuvres de ses élèves vont figurer officiellement à l’Exposition
coloniale de Lyon, dans le pavillon affecté à Madagascar ; lui-même vient
de terminer une superbe toile, « Le débarquement du riz en pirogues sur
l’Ikopa », qui sera exposée au milieu des vingt tableaux de ses élèves,
dans la section des Beaux-Arts. Avant l’expédition de ces œuvres pour la
France, le gouverneur général ainsi que Mme Picquié ont tenu à visiter
l’atelier de M. Supparo.
On ne saurait trop louer
les efforts, le dévouement, que déploie chaque jour ce jeune boursier de l’État
pour inculquer à ses élèves les notions d’art indispensables.
Il met une activité vraiment
louable, d’autre part, à faire connaître en France l’une de nos plus belles
colonies.
Outre la toile dont nous
venons de parler, qui sera admirée à Lyon, on pourra voir encore cette année à
Paris au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts ses « Pêcheurs de
Marakely aux environs de Tananarive » et les « Plateaux de l’Émyrne
aux environs de Tananarive ».
M. Supparo consacre
actuellement tout son talent à cette patriotique vulgarisation.
Le Courrier colonial
Ethnographie de Madagascar
M. Grandidier a
offert à l’Académie, en son nom et au nom de son fils, la deuxième partie de
l’ouvrage qu’ils viennent de publier sur l’ethnographie de Madagascar. C’est le
22e volume de l’histoire physique, naturelle et politique de
Madagascar qu’il a commencée en 1872, au retour de ses voyages, et à laquelle,
depuis lors, il n’a cessé de travailler. Ils y décrivent l’aspect physique des
Malgaches, ainsi que leurs caractères intellectuels et moraux et leur vie
sociale.
Le Temps
L'intégrale en un livre numérique (un volume équivalant à 734 pages d'un ouvrage papier), disponible en deux endroits:
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