(Suite.)
Mais, avant de donner les
résultats de ces travaux, il n’est pas inutile d’exposer sommairement le
fonctionnement de la Commission.
Les demandes sont
enregistrées dès leur réception et reçoivent un numéro d’ordre qui est ensuite
celui d’après lequel les dossiers sont présentés aux employeurs éventuels. Les
demandes accompagnées des précisions et pièces justificatives nécessaires sont
classées suivant la nature de l’emploi sollicité. Pour les autres, les
renseignements complémentaires sont immédiatement demandés aux intéressés. À ce
sujet, il est bon de rappeler à ces derniers la nécessité de faire connaître à
la Commission, en même temps que leur demande et avec toute la précision voulue,
leurs aptitudes, références, certificats, afin d’activer la solution de chaque
affaire. Dès qu’une vacance se présente ou qu’une offre est faite, les demandes
sont transmises dans leur ordre d’inscription aux employeurs qui, dès lors,
traitent directement avec le ou les candidats présentés.
Les affaires sont
solutionnées dans le minimum de temps. Avec les provinces, elles sont traitées
télégraphiquement, de sorte que, malgré la centralisation des demandes à
Tananarive, centralisation indispensable afin d’assurer une meilleure
répartition des emplois, – les offres de travail étant plus nombreuses sur
certains points du territoire que sur d’autres, – le règlement de chaque
affaire n’exige pas plus de temps que s’il s’effectuait sur les lieux mêmes.
Les résultats obtenus par
ces conditions se résument comme suit :
Sur 146 demandes
d’emplois formulées, 40 d’entre elles ont reçu satisfaction jusqu’ici, et onze
se trouvent présentement en instance. Ces demandes émanent de tous les points
de la Colonie. Quelques-unes, en très faible minorité, proviennent de sujets
des pays alliés.
Le chiffre des candidats
placés aurait été plus élevé si tous les postes offerts avaient été acceptés.
En effet, certains postulants ont finalement refusé l’emploi proposé, soit
parce que la localité où ils avaient à se rendre ne leur convenait pas, soit
qu’ils aient pu, entretemps, trouver une autre situation. Néanmoins,
27,39 % ont pu être placés.
(À suivre.)
Tananarive, le 5 mai 1915.
Le Président,
Bourdariat.
Le Tamatave
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