(Suite.)
Le service des travaux
publics devra d’ailleurs, autant que possible, établir à l’avance les études et
projets qui me seraient alors transmis, avec le rapport précité, en même temps
que les plans de campagne des fokonolona.
Je désire que les
prescriptions ci-dessus soient rigoureusement observées. Vous voudrez bien
m’accuser réception de la présente circulaire.
H. Garbit.
*
Nous avons tout lieu de
croire que cette circulaire n’aura pas le sort de ses devancières, et que ses
prescriptions seront cette fois scrupuleusement suivies.
M. Lebureau en effet
a eu, jusqu’ici, l’habitude à la réception de l’une d’elles, de la classer
délicatement, sans même la lire, dans le casier qui leur est réservées, en
disant avec le sourire superbement je m’enf…iste qui le caractérise :
« Des circulaires !! ce qu’il y en a ! Nous serions frais s’il
fallait les suivre à la lettre ! Aussi, je m’assieds dessus !… »
Seulement, cette fois,
cette circulaire porte au dernier alinéa une recommandation expresse que
M. Lebureau fera bien de méditer et qui est la suivante : Je désire que les prescriptions ci-dessus
soient rigoureusement observées.
Or M. Garbit n’a pas
l’habitude d’écrire pour le simple plaisir d’aligner des mots. Il tiendra la
main à l’exécution de sa circulaire. Et quelle main ! « Une main de
fer dans un gant de velours. »
Par suite les colons
auront lieu d’être satisfaits.
*
Nous publions ci-après la lettre d’un colon sur
cette même question de voies de communication, lettre qui vient jeter son grain
de sel sur cette matière.
Monsieur le Directeur du Tamatave,
Colon au-delà de
l’Ivondro, c’est vous dire que je lis avec intérêt, je puis même dire avec
avidité, les articles que le Tamatave
et le Journal de Madagascar publient
sur cette question de routes et de canaux dont la solution se fait attendre
depuis si longtemps, et que malgré votre optimisme nous ne sommes pas près de
voir résolue ; c’est moi qui vous le dis… À moins que la poigne de notre
nouveau gouverneur général sur laquelle vous comptez… Mais
n’anticipons pas. Laissez-moi d’abord vider mon sac.
(À suivre.)
Le Tamatave
L'intégrale en un livre numérique (un volume équivalant à 734 pages d'un ouvrage papier), disponible en deux endroits:
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