Ialina. Idylle malgache, par le capitaine A. Garenne, de
l’infanterie coloniale.
C’est une idylle
charmante, interrompue brusquement par un dénouement tragique, entre un
officier de l’armée coloniale et une petite indigène. Elle a pour cadre le sud
pittoresque de Madagascar et les mœurs curieuses de cette région à peine
connue. Elle rappelle un peu Le Mariage
de Loti, tout en demeurant fort différente, tant dans la forme que dans le
fond. Elle est bien, en effet, la sœur touchante de Rarahu, cette petite Antambahoake « aux yeux
rêveurs », dissimulant au fond de son âme fruste et fermée, sans défense
contre les superstitions héréditaires, quelque chose de l’exquise sensibilité
féminine. Subissant, dès l’abord, son charme primitif, le jeune officier est
captivé par la grâce de ses libres allures et de sa coquetterie instinctive,
son dévouement spontané, la sincérité touchante de son amour ingénu.
Cette aventure exotique,
toute imprégnée de sentiment et de poésie, se déroule parmi les enchantements
d’une nature riche en fantaisies, attirante comme un mystère dangereux. C’est
pour l’auteur l’occasion de mettre sous les yeux du lecteur, en une série de
tableaux saisissants de couleur locale et de réalisme, la vie des indigènes,
leurs mœurs, leurs superstitions. Seul un observateur profond, doué d’une
sensibilité de poète, ayant vécu des années dans l’intimité de ces peuples
primitifs et parlant leur langue, pouvait écrire ce livre qui instruit, sans
cesser de charmer.
(Un volume in-16.
Prix : 3 fr. 50. – Librairie Plon-Nourrit et Cie, 8, rue
Garancière, Paris, 6e.)
Les Annales coloniales
Extrait de Madagascar il y a 100 ans. Février 1913.
(A paraître dans quelques jours)
Janvier 1913 est disponible :
en version papier (123 pages, 10 € + frais de port)
en version epub (4,99 €).
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