(Suite et fin.)
« Messieurs, je lève
mon verre à la santé de Monsieur le Gouverneur Général Garbit, à celle de ses
dévoués et fidèles collaborateurs, à celle de notre distingué chef de
province ; je bois au succès final de nos vaillantes et héroïques armées,
à la victoire, au triomphe de la civilisation sur la barbarie.
« Messieurs, Vive la
France et la République. »
Monsieur Guenot, au nom
de la Colonie britannique, en quelques paroles senties, se mit à l’unisson, son
discours fut souligné par de nombreux applaudissements.
Monsieur le Gouverneur
Général, qui pendant le cours des discours donna à plusieurs reprises le signal
des applaudissements, remercia éloquemment l’assistance de la brillante et
chaleureuse réception qui lui était faite par la population, se disant
particulièrement touché des sentiments patriotiques exprimés et qu’il était
heureux de voir la Colonie britannique se joindre, en cette circonstance, à ses
compatriotes.
Il expose les grandes
lignes de son programme administratif, faisant ressortir qu’il s’attachait tout
spécialement à prendre des mesures non seulement pour empêcher l’arrêt de la
vie économique, mais encore faisant tout le nécessaire pour en augmenter l’essor.
Avant de se retirer,
Monsieur Garbit d’entretint longuement avec toutes les personnes
présentes ; il manifesta sa satisfaction de voir une union si parfaite en
regrettant que son temps limité ne lui permette pas de visiter les nombreuses
exploitations de la province.
Le soir, dîner officiel
où il avait convié les représentants de la population.
Le lendemain, malgré
l’heure matinale (5 heures et demie) de son départ, la population
européenne se trouvait réunie à l’appontement pour le remercier de sa visite et
lui souhaiter un prochain retour.
Monsieur le Gouverneur
Général Garbit a produit sur la population de Vatomandry une profonde et
sympathique impression, impression qui ne fera certainement qu’aller en
augmentant par la réalisation des promesses qu’il a faite.
Nous résumons en quelques
mots : brillante et enthousiaste journée où, c’est le cas de le dire, tout
fut pour le mieux dans le meilleur des mondes.
P. Gamonet, Directeur des plantations Maurice
Robin, Vatomandry.
Le Tamatave
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