(Suite et fin.)
Art. 7. – Le
conservateur tient un livre journal des recettes et des dépenses, et un carnet
à souche. Il délivre quittance des sommes qu’il reçoit. Il établit et soumet au
directeur des finances et de la comptabilité un compte annuel de ses recettes
et de ses dépenses.
Art. 8. – Le
conservateur tient un inventaire des œuvres exposées au musée indiquant les
entrées et sorties de chacune d’elles. Le numéro d’inscription au registre
d’inventaire est reproduit sur les œuvres d’art.
Art. 9. – MM. Le
directeur des finances et de la comptabilité et le chef du service de
l’enseignement sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du
présent arrêté qui sera inséré au Journal
Officiel de la Colonie et publié ou communiqué partout où besoin sera.
Tananarive, le 26 décembre 1913.
Albert Picquié.
Journal officiel de Madagascar et Dépendances
Lettre de Diégo-Suarez
De notre correspondant particulier :
Au cours de la tournée
générale que fit récemment M. Picquié dans la colonie, tout le monde fut
unanime à louer l’initiative qu’avait prise le gouverneur général de recevoir
les colons, de tenir compte de leurs desiderata et aussi d’instituer de grands
kabary où les indigènes pouvaient lui exprimer leurs désirs.
Malheureusement, tous les
fonctionnaires de la colonie ne témoignent pas une pareille sollicitude à leurs
administrés.
Pour ne citer qu’un
exemple, nous prendrons le cas de Diégo-Suarez. Dernièrement, cette ville avait
l’heur de posséder dans ses murs le chef du service des Travaux publics.
Ce haut fonctionnaire a
le plus haut dédain pour la collaboration des Chambres de commerce et autres
corps constitués, cependant tout à fait qualifiés pour le renseigner utilement.
Le gouverneur général se
rend auprès des Chambres de commerce pour entendre leurs vœux, mais le chef du
service des Travaux publics fait tout juste prévenir les membres de ces
Compagnies qu’ils sont autorisés à se rendre « au café » pour lui
présenter leurs devoirs.
Une telle façon d’agir
n’est certes pas faite pour encourager nos compatriotes, mais ils ne s’en
étonnent pas outre mesure car ils connaissent depuis longtemps le dédain que ce
fonctionnaire professe pour eux.
V. N.
Le Courrier colonial
L'intégrale en un livre numérique (un volume équivalant à 734 pages d'un ouvrage papier), disponible en deux endroits:
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