L’exploitation de l’or
dans la province de Mananjary va en s’accroissant. Jusqu’à ce jour, les
propriétaires de périmètres miniers se contentaient d’acheter directement le
métal précieux aux indigènes, mais des recherches ont permis d’extraire de l’or
des quartzs et des roches aurifères. Il y aurait aussi avantage à traiter les
alluvions au moyen du silice, ce qui permettrait de supprimer la batée
indigène. Mais pour tirer tout le parti possible des richesses aurifères de
cette province, la main-d’œuvre indigène est insuffisante.
Trois mille ouvriers
trouveraient certainement du travail sur les chantiers de la Sahandrambo, de la
Maha, de la Saka, du Fanantara et du Sakaleone. Certains chôment, faute de
bras ; d’autres pourraient fournir une production quadruple.
En 1911, la production de
l’or s’est élevée à 600 kilogrammes, alors qu’elle pourrait atteindre
facilement 1 000 kilogrammes, mais il faudrait pour cela favoriser
l’émigration des indigènes des régions du nord vers le sud-est.
Il convient de remarquer
que la plupart des propriétaires consacrent la plus grosse partie de leurs
bénéfices à la création de vastes domaines agricoles, qui seront pour
Madagascar une nouvelle source de richesse.
Le Courrier colonial
Elle est bien bonne,
celle-là !…
Les câblogrammes que
d’ordinaire nous recevons tous les jours, ont eu, jeudi dernier, une
demi-journée de retard, par suite du mauvais temps.
Aussitôt notre irascible
confrère de la rue Nationale de prendre ses grands airs et de s’écrier : À qui devons-nous nous en prendre ?
Est-ce à l’Agence Havas où à M. le Gouverneur Général qui ne DAIGNE pas
les faire transmettre ?
Allons ! un bon
mouvement, M. Picquié ! Vous devez être désolé de causer le moindre
ennui à notre éminent confrère ; et pour que de pareils retards ne se
reproduisent plus, de grâce ! prenez un arrêté… Oh ! un tout petit
arrêté, en cinq sec, comprenant deux
articles seulement, le premier interdisant aux éléments d’interrompre les
communications, et le second chargeant de son exécution les
administrateurs-Directeurs-Rédacteurs du Journal de la rue Nationale.
Le Tamatave
Madagascar en 1913,
l'intégrale en un livre numérique (un volume équivalant à 734 pages d'un ouvrage papier), disponible en deux endroits.
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