(Suite et fin.)
À la station de
Moramanga, le colonel de Salins, doyen des officiers, a envoyé à
l’administrateur-maire de Tananarive le télégramme suivant :
« Profondément
touché par belle manifestation patriotique de ce matin, à l’occasion du départ
des officiers partant pour l’armée, je vous prie d’être près de la population
de Tananarive l’interprète de mes plus vifs sentiments et de ceux des officiers
qui m’accompagnent. »
Les mêmes scènes
d’enthousiasme patriotique se reproduisirent sur différents points du parcours
et lors de l’embarquement des officiers.
Un certain nombre de
réservistes actuellement sous les drapeaux et de territoriaux en sursis d’appel
ont demandé à être affectés aux contingents que la colonie pourrait être
éventuellement appelée à diriger sur la métropole.
À leur grand regret, il
leur a été répondu qu’aucune suite ne pouvait être donnée à ces demandes, les
réservistes et les territoriaux étant destinés à remplacer, le cas échéant,
dans la colonie, les troupes actives envoyées en France.
Le général Galliéni et les colons de
Madagascar
Les colons de Madagascar
ont appris avec satisfaction que leur ancien gouverneur général, le général
Galliéni, avait été nommé gouverneur militaire de Paris.
« Tous ceux, dit la Tribune de Madagascar, qui, comme nous,
n’ont pas oublié leur ancien gouverneur général et connu ses grandes qualités
d’organisateur et de conducteur d’hommes, tous ceux d’entre nous qui, depuis
son départ, ont suivi par la pensée les dernières années de cette belle
carrière militaire qui pourrait bien s’achever en apothéose, sont profondément
heureux d’apprendre cette nomination. »
Nous ne doutions pas que
Madagascar fût fier de voir appeler à un poste d’honneur et de péril le plus
glorieux de ses gouverneurs généraux.
Madagascar apporte son concours aux
victimes de la guerre
Une souscription ouverte
à Tananarive pour les victimes de la guerre avait recueilli, au
15 septembre dernier, près de 130 000 francs.
D’autre part, les dames
européennes de la capitale de la Grande Île ont formé un comité dans le but de
venir en aide aux enfants, aux veuves et aux vieillards victimes de la guerre.
Le Courrier colonial
L'intégrale en un livre numérique (un volume équivalant à 734 pages d'un ouvrage papier), disponible en deux endroits:
Bonjour, quelle est la date exacte de la publication de cet article dans le courrier colonial ?
RépondreSupprimerLe 30 octobre 1914.
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