Cette question qui, dans
ces temps derniers, a fort préoccupé les habitants de la Grande Île, vient
d’être fort heureusement résolue grâce à l’énergique insistance de
M. Garbit, qui a fini par obtenir du Département la levée de
l’interdiction d’exportation qui pesait sur les sucres de la Réunion. Le
premier bateau arrivant ici nous en apportera une provision consignée à la
maison Albert Blay, représentée à Tamatave par M. Loïs Rayeroux, le
commerçant si avantageusement connu. M. Garbit peut compter sur la reconnaissance
de nos estomacs.
Voici la copie du
Télégramme Officiel n° 677 rendant compte de cette solution.
Tananarive, le
28 janvier 1915.
Gouverneur Général à toutes
circonscriptions :
Veuillez informer les commerçants intéressés de
votre circonscription que le Ministre des Colonies vient d’autoriser la reprise
de l’exportation des sucres de la Réunion pour Madagascar.
Garbit.
De son côté, la Chambre
consultative publie l’avis suivant :
Le Président de la Chambre consultative a
l’honneur d’informer Messieurs les commerçants que le Ministre des Colonies
vient d’autoriser la reprise de l’exportation des sucres de la Réunion pour
Madagascar. Dans ces conditions il n’y a plus lieu de modifier la surtaxe
douanière.
Tamatave, le
31 janvier 1915.
Au jardin d’essai
Nos lecteurs se
souviennent qu’un crédit de 30 000 francs avait été alloué pour
établir au jardin d’essai une usine destinée à la préparation du café et à
laquelle la force motrice doit être fournie par la rivière de l’Ivoloina.
Les colons de cette région
ont la satisfaction de voir que les travaux ont été menés rapidement par
l’ingénieur qui en était chargé, et déjà, bien que l’eau ne circule pas encore
dans le canal, ce dernier est terminé, pourvu de son vannage et de ponts pour
permettre de le franchir sur divers points.
Les colons de l’Ivondro
n’ont pas attendu une usine de ce genre de la part de l’initiative officielle.
Chacun d’eux, ou à peu près, possède son usine particulière et quelques-unes
sont aussi perfectionnées que puisse l’être celle de l’Ivoloina, telles que
celles de MM. Grenard, Borgeaud, etc.
Le Tamatave
Madagascar en 1914 est en préparation, Madagascar en 1913 est disponible dans une édition numérique revue et corrigée.
Et la Bibliothèque malgache s'ouvre à de nouvelles collections, avec douze premiers titres disponibles sur la nouvelle page d'accueil du site.
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