27 mars 2015

Il y a 100 ans : La question des sucres

Cette question qui, dans ces temps derniers, a fort préoccupé les habitants de la Grande Île, vient d’être fort heureusement résolue grâce à l’énergique insistance de M. Garbit, qui a fini par obtenir du Département la levée de l’interdiction d’exportation qui pesait sur les sucres de la Réunion. Le premier bateau arrivant ici nous en apportera une provision consignée à la maison Albert Blay, représentée à Tamatave par M. Loïs Rayeroux, le commerçant si avantageusement connu. M. Garbit peut compter sur la reconnaissance de nos estomacs.
Voici la copie du Télégramme Officiel n° 677 rendant compte de cette solution.
Tananarive, le 28 janvier 1915.
Gouverneur Général à toutes circonscriptions :
Veuillez informer les commerçants intéressés de votre circonscription que le Ministre des Colonies vient d’autoriser la reprise de l’exportation des sucres de la Réunion pour Madagascar.
Garbit.
De son côté, la Chambre consultative publie l’avis suivant :
Le Président de la Chambre consultative a l’honneur d’informer Messieurs les commerçants que le Ministre des Colonies vient d’autoriser la reprise de l’exportation des sucres de la Réunion pour Madagascar. Dans ces conditions il n’y a plus lieu de modifier la surtaxe douanière.
Tamatave, le 31 janvier 1915.

Au jardin d’essai

Nos lecteurs se souviennent qu’un crédit de 30 000 francs avait été alloué pour établir au jardin d’essai une usine destinée à la préparation du café et à laquelle la force motrice doit être fournie par la rivière de l’Ivoloina.
Les colons de cette région ont la satisfaction de voir que les travaux ont été menés rapidement par l’ingénieur qui en était chargé, et déjà, bien que l’eau ne circule pas encore dans le canal, ce dernier est terminé, pourvu de son vannage et de ponts pour permettre de le franchir sur divers points.
Les colons de l’Ivondro n’ont pas attendu une usine de ce genre de la part de l’initiative officielle. Chacun d’eux, ou à peu près, possède son usine particulière et quelques-unes sont aussi perfectionnées que puisse l’être celle de l’Ivoloina, telles que celles de MM. Grenard, Borgeaud, etc.

Le Tamatave

Madagascar en 1914 est en préparation, Madagascar en 1913 est disponible dans une édition numérique revue et corrigée.
Et la Bibliothèque malgache s'ouvre à de nouvelles collections, avec douze premiers titres disponibles sur la nouvelle page d'accueil du site.

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