Nous n’avons point,
certes, la guerre en dentelles, mais certains étalages prouvent que l’un de nos
grands chefs pourrait être surnommé le guerrier aux dentelles, sans ironie et à
bon droit.
À ces étalages figurent
parmi les chefs-d’œuvre des dentellières françaises et belges de fort jolies
pièces qui ne déparent point la collection et que ne gêne pas un tel
voisinage : ce sont des dentelles de Tananarive, de Majunga, de Tamatave
et de Fianarantsoa.
Le général Galliéni,
alors qu’il était gouverneur de Madagascar, avait créé là-bas des écoles de
dentellières, parce qu’il avait remarqué que les petites ouvrières indigènes
excellaient dans l’art du point à l’aiguille. Et les écoles ont fait merveille.
Leurs produits le prouvent si triomphalement que nos commerçants en dentelles
maintenant les recherchent et que, bientôt, on les pourra exposer même dans nos
musées.
Le Figaro
Les généraux Joffre et Galliéni
La Renaissance politique, littéraire et artistique reproduit le texte
d’un ordre publié à Tananarive, en mars 1903, par le général Galliéni,
alors gouverneur général de Madagascar. Voici quelques extraits de ce
document :
« … Le général
commandant en chef et gouverneur général tient à rappeler, par la voie de
l’ordre, qu’au moment où le général Joffre va prendre en France l’important
commandement qui lui a été réservé depuis un an, il laisse à Madagascar une
œuvre d’une importance capitale au point de vue militaire et maritime, qu’il a
organisée à ses débuts, dont il a assuré le développement dans tous ses détails
avec une invariable méthode et une constante énergie, et qu’il vient de
conduire enfin à son achèvement définitif.
« … Dès son arrivée
à Diégo, en février 1900, il montra ses qualités de chef militaire et
d’organisateur dans les opérations difficiles de première installation, évitant
la confusion et l’encombrement dans une ville où tout était à créer pour
recevoir le matériel et les effectifs, donnant une énergique impulsion à tous
les organes qu’il allait avoir à diriger, assurant enfin à toute sa troupe
nouvellement débarquée la possession immédiate de casernements spacieux, sains
et pourvus de tous les aménagements nécessaires. »
Le Temps
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