Cette trilogie pourrait
servir de titre à la lamentable histoire de ce faux-col dévoyé qui vient d’élire domicile à la villa des Eucalyptus.
Intelligent, instruit,
voulant en toutes choses imiter ceux qui passent pour civilisés, il a cru sans
doute que le « chic » suprême de la civilisation était de se livrer
au jeu, d’entretenir des femmes et de cultiver la dive bouteille, comme
malheureusement il a pu le voir pratiqué par plus d’un de nos élégants
fonctionnaires et employés.
Par malheur, ses modestes
appointements n’étaient pas à la hauteur de son idéal, et pour y suppléer il
n’a trouvé rien de mieux que de faire des faux au préjudice de la Compagnie qui
l’employait, et dont le montant dépasse 1 800 fr.
Mais tant va la cruche à
l’eau…
Pris sur le fait, voilà
comment notre faux-col a trouvé logement à la villa des Eucalyptus !…
Avis à ceux qui
voudraient l’imiter.
Que cet exemple leur
serve d’apologue !…
Le Tamatave
Le service des Travaux publics à
Madagascar
Il est impossible de
parler du service des Travaux publics de Madagascar sans être amené par la
force des choses à en faire une critique plus ou moins vive.
Notre confrère de la Dépêche coloniale consacrait récemment à
ce service un long article conçu et écrit d’une façon très modérée, avec un
véritable sens critique.
C’est une démolition en
règle.
Notre confrère préconise
un recrutement du personnel dans les fonctionnaires des ponts et chaussées de
la métropole, la suppression des services régionaux qu’il estime mal adaptés
aux besoins.
Enfin, il demande la
constitution de brigades d’études, chargées de la préparation des plans et
devis dont l’exécution aura été décidée par l’autorité supérieure.
Et il ajoute que le
service des Travaux publics ainsi réorganisé et amélioré constituerait une
branche de l’administration générale, mieux adaptée aux besoins actuels, plus
souple et permettant de donner satisfaction aux besoins économiques qui
justifient son existence.
Le Courrier colonial
Madagascar il y a 100 ans - Janvier 1913 est disponible :
en version papier (123 pages, 10 € + frais de port)
en version epub (4,99 €).
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