Nous avons signalé, dans
un de nos précédents numéros, l’importance croissante du commerce des dentelles
et des broderies de Madagascar.
M. Picquié, par un
avis inséré au Journal Officiel de la
colonie, a rappelé que broderies et dentelles ne seraient admises en franchise
à leur entrée en France, qu’autant qu’elles seraient accompagnées d’un
certificat d’origine.
Nos compatriotes, qui
désireraient effectuer des envois par la poste, pourront en faire certifier
l’origine par le receveur des douanes ou l’agent des contributions indirectes,
en présentant leur pli ouvert à l’un de ces fonctionnaires qui mentionnera sur
le paquet l’attestation de l’origine du contenu.
Le Courrier colonial
Les événements et les hommes
– Le correspondant
du Journal de Madagascar lui signale
de Tananarive au début de décembre que des pillards ont attaqué, près
d’Andriba, un convoi ; un des charretiers a été tué et l’autre grièvement
blessé.
Cinq des indigènes
composant cette bande ont été arrêtés aussitôt. On s’attend à l’arrestation des
autres complices.
Il semble que sous le
digne M. Picquié la sécurité ne règne pas dans la Grande Île.
– De leur côté, les Petites Affiches signalent un attentat
près d’Antanimbarindratsitsoraka. Les deux endroits sont d’ailleurs à peu près
dans le même rayon.
Notre confrère fait ce
commentaire :
« Si les routes
étaient mieux surveillées, cela n’arriverait pas, ou tout au moins les
attentats de ce genre se raréfieraient.
« Malheureusement,
les effectifs de milice dont disposent les chefs de province sont insuffisants
pour assurer tous les services.
« En attendant, il y
a deux morts et plusieurs blessés. »
C’est ce qu’il y a de
plus clair dans l’aventure ! Quant aux mesures que l’on prendra !… attendons !…
– Un beau jour, les
arroseurs municipaux de Tamatave, – manquant du nécessaire ? un paresseux
pour l’aller chercher ? nous l’ignorons – ont jugé simple de puiser de
l’eau croupissante au canal d’Andronomandriana. Et l’on s’étonnera si la fièvre
se déclare dans la ville !…
Il est vrai que dans
d’autres cas on n’arrose pas du tout et la poussière vole. Les microbes
aussi !…
Les Annales coloniales
L'intégrale en un livre numérique (un volume équivalant à 734 pages d'un ouvrage papier), disponible en deux endroits:
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