Le 25 décembre, à
l’occasion des fêtes de Noël, la Société philarmonique de Tananarive a offert
une soirée artistique et musicale à ses membres honoraires.
Le programme comprenait
une partie de concert et une pièce en trois actes, le Bonheur sous la main, de Paul Gavault.
Des artistes amateurs ont
brillamment enlevé leur rôle aux applaudissements mérités de l’assistance.
C’est un succès de plus à
ajouter à ceux qu’a déjà recueillis si souvent la Société philarmonique de
Tananarive.
Contre les vols de bœufs à Madagascar
Au moment du départ du
courrier, les administrateurs chefs des provinces de Morondava, Maevatanana et
Majunga, ainsi que les commandants des secteurs de ces provinces, étaient
réunis à Besalampy, sous la présidence de M. Demortières, administrateur
maire de Majunga.
Ces fonctionnaires
étudiaient les moyens propres à purger leurs régions respectives des bandes
organisées de voleurs de bœufs.
La première mesure à
prendre consiste, sans contredit, à poursuivre impitoyablement les receleurs.
Du jour où les fauteurs de vols ne trouveront plus à écouler le produit de
leurs larcins, on constatera immédiatement une notable diminution dans le
nombre des délits.
La part de l’Allemagne dans le commerce malgache
Il n’est pas exact de
dire, comme l’ont fait certains amateurs de paradoxes, que l’Allemagne occupe
une place prépondérante sur le marché de Madagascar. Il suffit de jeter un coup
d’œil sur le mouvement des ports malgaches pour s’assurer qu’en 1912, par
exemple, la part de l’Allemagne dans les échanges extérieurs de la Grande Île a
été de 10 590 000 francs, et celle de la France et des colonies
françaises de 89 millions.
Encore sur les
10 590 000 francs en question, les importations ne
comptent-elles que pour 1 million seulement.
Il n’en est pas moins
vrai que les compagnies de navigation allemandes déploient une grande activité
et accordent des facilités réelles pour le transport des produits de la Grande
Île. Il y a là un danger qu’il faut prévoir : il serait désirable que les
compagnies françaises, s’inspirant de cet exemple, étudient de plus près leurs
tarifs et adaptent leurs installations aux réalités du commerce local.
Quand sera enfin
construit le port de Tamatave projeté, il faudra veiller à ce que les frets ne
soient pas accaparés par nos concurrents.
Le Courrier colonial
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