Les chiffres publiés par
le Journal Officiel de Madagascar
font constater une progression très sensible du nombre des concessions
accordées définitivement aux colons.
Mais il faut remarquer
également qu’alors qu’autrefois les demandes de concessions portaient sur de
très grandes étendues de terres et étaient faites par des sociétés ne disposant
pas toujours des moyens d’action nécessaires, ou par des propriétaires rêvant
de projets considérables, les demandes formulées à l’heure actuelle sont
beaucoup plus modestes.
Le colon sollicite à
titre gratuit ou achète la parcelle de terrain qu’il peut effectivement
exploiter. Peu à peu, au fur et à mesure que ses ressources le lui permettent,
il agrandit son domaine et arrive parfois à créer de fort belles plantations.
Le café, la vanille
constituent la base des principales cultures, dans diverses provinces côtières
les efforts se sont portés vers les plantations de cocotiers, d’ylang-ylang, de
girofliers.
Ailleurs la culture de la
vigne a donné des résultats très satisfaisants. Sur le plateau central, les
terrains semblent plus appropriés à la culture des céréales et aux plantations
de mûriers.
Enfin, les cultures
tropicales peuvent être tentées avec chances de succès, sur les terrains
côtiers.
Bien rares les colons qui
ne voient pas leurs efforts quelque peu récompensés après plusieurs années de
labeur.
La radiographie à Madagascar
À Tananarive, la
radiographie a pris une réelle importance et rend de véritables services.
Dans le laboratoire de
l’école de médecine de la capitale malgache, des expériences très nombreuses et
fort intéressantes sont faites par le distingué directeur de l’école.
Au moyen de la
radiographie, les médecins et les chirurgiens évitent ces longs tâtonnements
qui sont quelquefois si préjudiciables à leurs malades.
Ces procédés, si nouveaux
pour ceux-ci, frappent si bien l’esprit de nos sujets qu’ils sont tentés de
considérer ceux qui les soignent de cette façon, comme des êtres supérieurs.
Nous retrouverons
peut-être ainsi une partie du prestige dont nous jouissions jadis auprès des
indigènes.
Le Courrier colonial
L'intégrale en un livre numérique (un volume équivalant à 734 pages d'un ouvrage papier), disponible en deux endroits:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire