On se plaint à Tamatave,
et les commerçants en souffrent, de ce que l’insuffisance du personnel de la
douane à Tamatave cause un grand retard dans la livraison des colis postaux,
quelle que soit d’ailleurs la diligence des vérificateurs.
La Direction des Douanes
à Tananarive ne pourrait-elle expédier à Tamatave un ou deux vérificateurs de
plus, ce qui n’est que juste et nécessaire ?
De plus, les commerçants,
vu l’exiguïté du local de la Douane, demandent que les colis postaux soient livrés directement par la
Poste – ce qui paraît aussi assez
normal !
Il a fallu le mois
dernier 4 jours – exactement du 7 au 11 – pour délivrer les colis postaux
arrivés par le Natal.
Puisque vous veillez à
tout, M. Picquié, puisque vous êtes l’homme universel par qui tout se fait
et sans qui rien ne se fait dans la Grande Île – ce qui n’est pas un mince
honneur !… – voyez donc comment vous pourriez remédier à ces
inconvénients.
Les événements et les hommes
– Le Journal de Madagascar du
17 décembre 1913, qui se publie à Tamatave, annonce que des fouilles
actives étaient entreprises depuis quelques jours dans un terrain situé à
l’angle du cimetière, dans le but de retrouver un trésor, soi-disant un
demi-million, que des indigènes auraient enfoui au pied d’un arbre.
Diable ! Un
trésor ? à l’angle d’un cimetière !… Va-t-on voir naître à Tamatave
une histoire analogue à celle de Hué ?
Ne faisons point de
pronostics, et attendons ce que l’esprit d’initiative va peut-être produire
d’imprévu dans l’île de M. Picquié.
– Une assez forte
secousse sismique a été ressentie le 15 décembre au soir en Émyrne.
Ce tremblement de terre a
duré 5 secondes environ et n’a point causé d’accident.
– Anandry, un des
chefs de bandes de voleurs de bœufs qui se tiennent aux frontières des
provinces de Majunga, Maevatanana et Morondava, a été capturé par une
patrouille le mois dernier. Depuis que, grâce à une administration lamentable,
la surveillance exercée aux frontières de ces provinces se relâche par trop,
ces bandes foisonnent et rapinent à l’aise. Il reste encore pas mal de chefs à
arrêter et plus encore de leurs disciples avant que la sécurité revienne à
Madagascar.
Les Annales coloniales
L'intégrale en un livre numérique (un volume équivalant à 734 pages d'un ouvrage papier), disponible en deux endroits:
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