La diminution assez
importante que l’on constate dans les sorties de l’or à Madagascar ne doit pas
être considérée comme inquiétante pour l’avenir de l’industrie aurifère dans
cette colonie.
Cette réduction était
prévue et il est même probable qu’elle s’accentuera encore pendant deux ou
trois années.
La fièvre de l’or qui
s’était manifestée lorsque le précieux métal avait été découvert dans cette
colonie, avait déterminé beaucoup de nos compatriotes à s’orienter du côté de
ce genre d’exploitation.
Les lavages répétés,
auxquels on procédé les prospecteurs, ont appauvri les alluvions ; mais,
actuellement, elles s’enrichissent par le démantèlement des latérites formant
les escarpements des cours d’eau, et cet enrichissement rendra à la prospection
son ancienne activité.
Les procédés employés
jusqu’en 1912 étaient également trop primitifs pour permettre à l’industrie
aurifère de prendre toute son extension. Aussi certains de nos compatriotes,
convaincus de la nécessité de recourir à des méthodes plus modernes,
procèdent-ils en ce moment à l’établissement d’installations industrielles
perfectionnées.
C’est seulement lorsque
ces installations seront achevées que l’industrie aurifère pourra acquérir le
développement dont elle est susceptible.
Non seulement les
alluvions pourront être prospectées avec succès, mais encore l’exploitation du
sous-sol contribuera à donner tout son essor à cette industrie.
La culture du tavolo se développe à Madagascar
Depuis le mois de juillet
dernier, la région de Sahavato a expédié sur Mananjary plus de 10 tonnes
de tavolo ; le district d’Antsanavolo en a expédié plus de 20 tonnes.
Les indigènes s’adonnent
de plus en plus à cette culture que l’ouverture du canal des Pangalanes va
contribuer à développer encore.
D’autre part, de
nombreuses demandes de concessions sont faites par des colons désireux de
s’établir sur la rive droite du Sakaleona où déjà existent de riches
plantations.
Cette région s’annonce
comme devant être une des plus prospères de la colonie.
Le Courrier colonial
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