17 mars 2014

Il y a 100 ans : Le fléchissement de l’industrie aurifère de Madagascar est provisoire

La diminution assez importante que l’on constate dans les sorties de l’or à Madagascar ne doit pas être considérée comme inquiétante pour l’avenir de l’industrie aurifère dans cette colonie.
Cette réduction était prévue et il est même probable qu’elle s’accentuera encore pendant deux ou trois années.
La fièvre de l’or qui s’était manifestée lorsque le précieux métal avait été découvert dans cette colonie, avait déterminé beaucoup de nos compatriotes à s’orienter du côté de ce genre d’exploitation.
Les lavages répétés, auxquels on procédé les prospecteurs, ont appauvri les alluvions ; mais, actuellement, elles s’enrichissent par le démantèlement des latérites formant les escarpements des cours d’eau, et cet enrichissement rendra à la prospection son ancienne activité.
Les procédés employés jusqu’en 1912 étaient également trop primitifs pour permettre à l’industrie aurifère de prendre toute son extension. Aussi certains de nos compatriotes, convaincus de la nécessité de recourir à des méthodes plus modernes, procèdent-ils en ce moment à l’établissement d’installations industrielles perfectionnées.
C’est seulement lorsque ces installations seront achevées que l’industrie aurifère pourra acquérir le développement dont elle est susceptible.
Non seulement les alluvions pourront être prospectées avec succès, mais encore l’exploitation du sous-sol contribuera à donner tout son essor à cette industrie.

La culture du tavolo se développe à Madagascar

Depuis le mois de juillet dernier, la région de Sahavato a expédié sur Mananjary plus de 10 tonnes de tavolo ; le district d’Antsanavolo en a expédié plus de 20 tonnes.
Les indigènes s’adonnent de plus en plus à cette culture que l’ouverture du canal des Pangalanes va contribuer à développer encore.
D’autre part, de nombreuses demandes de concessions sont faites par des colons désireux de s’établir sur la rive droite du Sakaleona où déjà existent de riches plantations.
Cette région s’annonce comme devant être une des plus prospères de la colonie.

Le Courrier colonial


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