Nos compatriotes de
Tamatave cultivent la villégiature estivale. Ils vont chercher dans les régions
élevées un soulagement aux chaleurs torrides qui sévissent sur la côte, du mois
de septembre au mois de mars, et surtout en janvier et février.
Autrefois, ils se
rendaient à la Réunion, faire une saison à Salazie ou à Cilaos. Aujourd’hui, le
chemin de fer de la Côte-Est leur permet de remonter vers les plateaux
d’Imerina, où, à moins de frais, ils trouvent les mêmes avantages.
Antsirabe est devenu le
Vichy de notre grande colonie. D’autres points, également salubres, seront de
plus en plus fréquentés par la population européenne.
La lutte contre le paludisme à
Madagascar
Un récent arrêté, pris
par M. Picquié, a donné aux agents assermentés mis à la disposition du
médecin chargé de la lutte contre le paludisme, le droit de pénétrer, du lever
au coucher du soleil, dans les propriétés publiques et privées, closes ou non
closes, après en avoir prévenu le propriétaire.
Ces visites ont pour but
de prescrire les mesures de prophylaxie prévues et de s’assurer qu’elles ont
été exécutées.
Étrange attitude du service de l’enseignement à
Madagascar
Nous avons précédemment
signalé le concours que tous les services de Madagascar ont prêté à
M. Supparo, l’artiste peintre qui a assumé la délicate mission de créer
une école des Beaux-Arts à Tananarive.
Dans un de nos récents
numéros, nous faisions connaître, d’autre part, le succès obtenu par les cours
publics qu’il a ouverts au commencement du mois de janvier.
Aussi sommes-nous très
étonnés d’apprendre que le service de l’enseignement fait une sourde opposition
à M. Supparo.
Certains élèves ou
instituteurs avaient été admis à suivre les cours ; le chef du service de
l’enseignement décréta, dit la Tribune de
Madagascar, qu’ils n’y assisteraient pas.
Il est vraiment
extraordinaire qu’un chef de service ait donné des instructions semblables, en
opposition non seulement avec les intentions du chef de la colonie qui a prouvé
toute sa sollicitude envers l’œuvre de M. Supparo, mais encore avec les
désirs du département des colonies, qui a accordé une bourse à cet artiste.
Le Courrier colonial
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