L’essor économique que la
colonie de Madagascar a pris depuis quelques années, essor qui l’a très
rapidement amenée à un développement que lui envient déjà d’autres colonies
plus anciennes, a eu, entre autres conséquences, celle de provoquer une
augmentation constante dans l’étendue et l’importance de ses relations postales
et télégraphiques.
La comparaison des
statistiques de l’année 1913 avec celles de l’année 1909 permet de
faire de très intéressantes constatations.
Alors que le mouvement
général des fonds dans l’ensemble des bureaux de postes de la colonie s’élevait
en 1909 à 48 700 000 francs, le montant des sommes perçues et
payées a atteint en 1913 le chiffre de 83 300 000 francs.
Le nombre des
correspondances postales et télégraphiques échangées pendant la même période a
également augmenté dans des proportions importantes. Pour les lettres, il
s’élevait en 1909 à 38 millions ; il a dépassé 42 millions en
1913. Pour les télégrammes et câblogrammes, il a passé de 202 000 à
586 000.
L’ouverture de nombreux
bureaux de poste aux mandats intérieurs et métropolitains, ainsi que
l’élévation de 500 à 2 000 francs du maximum du montant des valeurs à
recouvrer dans les relations intérieures, ont eu pour effet d’accroître le
nombre des opérations d’articles d’argent.
Le service des colis
postaux, assuré désormais dans la majorité des bureaux de poste, complété par
la création d’un service d’envois contre remboursement, a eu comme conséquence
de porter en 1913 à 77 075 le nombre des colis reçus et expédiés ; en
1909, le chiffre de ces transactions s’élevait à 55 000.
Le développement des
courriers postaux qui s’étendait en 1909 sur 14 000 kilomètres couvre
maintenant plus de 20 000 kilomètres. Le réseau des lignes
télégraphiques, de 8 172 kilomètres, est passé pendant la même
période à 9 706 kilomètres.
Enfin, l’établissement du
réseau téléphonique après l’établissement du téléphone dans la ville de
Diégo-Suarez et la création de messages téléphonés sur la ligne du chemin de
fer a porté à 1 307 kilomètres la longueur des fils qui était en 1909
de 483 kilomètres.
Le Courrier colonial
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