Les Petites Affiches de Majunga ont
publié le 30 avril le filet suivant.
Après la démission des
élus de la Chambre consultative de Tananarive, voici celle des membres de la
C. C. de Tamatave. Notre confrère la Tribune
du 21 avril annonce qu’en fait, par la démission des uns et l’absence des
autres, la Chambre consultative de Tamatave n’existe plus. Oyez plutôt :
« Les commerçants de
Tamatave avaient à élire dernièrement six membres à la Chambre consultative. Le
lendemain de leur élection, ces messieurs ont jugé bon de démissionner. De
sorte que cette assemblée, par suite de la rentrée en Europe de quelques-uns de
ses membres et des démissions qui viennent de se produire, n’existe plus de
fait. »
À Majunga, où le Tribunal
de commerce avait été le premier constitué, on a voté sa suppression dans une
réunion récente des corps élus.
C’est assez dire la
lassitude des colons dans ce rôle de figurants et de plastrons. Ils en ont
assez.
Les Annales coloniales
Les courses de Tamatave
Le 12 avril dernier
ont eu lieu les courses de Pâques sur l’hippodrome de Tamatave. Cette fête
sportive a été favorisée par le temps et un public élégant a applaudi les
vainqueurs.
Tribune et pelouse
étaient également garnies d’une foule joyeuse. Ces réunions deviennent de plus
en plus populaires dans la Grande Île et le public les suit avec un véritable
intérêt.
Les prisons sont insuffisantes à
Madagascar
On se plaint à Madagascar
de l’exiguïté des prisons. Le manque de place à la maison d’arrêt d’Antanimora,
notamment, oblige l’administration à loger pêle-mêle les diverses catégories de
détenus, contrairement aux règlements ; de là de nombreux inconvénients,
tant au point de vue de l’hygiène que de la morale et de la discipline.
Vente clandestine de remèdes à
Madagascar
Des agents du service des
recherches de la Grande Île avaient obtenu des indications précises sur des
indigènes qui se livraient à la vente clandestine de médicaments malgaches.
Agissant d’après ces
renseignements, ils ont découvert, chez plusieurs de ces rebouteux, des
récipients contenant de la « ranomena » (teinture d’iode) et des
appareils distillatoires servant à la fabrication de ce produit.
Le Courrier colonial
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