(Suite et fin.)
D’autre part, M. B…
est originaire des Antilles. Or, il est dans la Grande Île deux personnes qui
ont voué aux Français nés aux colonies, aux créoles,
une haine féroce. La première est M. le Procureur général Teulet qui ne
pardonne point à l’honorable M. Michel, créole lui aussi et Procureur
général de l’Indochine, de l’avoir supplanté pour ce poste auquel il eut la
présomption de prétendre ; le second est M. Dessaigne qui a conservé
un pénible souvenir de son contact avec un confrère créole à Tahiti.
Il fallait donc une
occasion pour se débarrasser de M. B… On la fit naître. Et, pour
l’exploiter, les courtisans ne ménagèrent point leur concours.
M. le Gouverneur
Général Picquié et M. le Procureur général Teulet ont commis là, une fois
de plus, un révoltant abus de pouvoir. Ces deux hommes, dont on voit depuis
quelque temps les noms associés dans tous les scandales dont Madagascar est le
théâtre, ont besoin d’être énergiquement rappelés au respect du droit et du
devoir. Il est temps que prennent fin les exploits regrettables de ces deux amateurs d’histoires.
M. Teulet, à
Madagascar, comme en Indochine, comme en Nouvelle-Calédonie, a complètement
donné la mesure de son insuffisance et de son inaptitude aux fonctions qu’il
exerce. Persistera-t-on à lui accorder une confiance qu’il ne mérite pas et à
lui laisser prendre des responsabilités qui le dépassent ? Cela serait
plus qu’imprudent.
M. Picquié conduit
notre belle colonie à la ruine par le désordre, l’anarchie et la délation.
Quand Madagascar en sera-t-il délivré ?
Henri Cosnier,
Député de l’Indre.
Les Annales coloniales
Accident d’automobile à Madagascar
M. Delayen, le
propriétaire minier bien connu à Madagascar, a été victime d’un accident
automobile dont les conséquences ont été heureusement moins graves qu’on aurait
pu le craindre.
Il a reçu les premiers
soins à Maevatanana, puis a été transporté à l’hôpital de Tananarive.
Son état s’étant
rapidement amélioré, il est parti pour Isoavinandriana où il compte passer un
mois pour achever sa convalescence.
Nous lui souhaitons un
prompt et complet rétablissement.
Le Courrier colonial
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